Mettre en place des aires protégées marines et terrestres
Cela devrait comprendre un minimum de 30 % d’aires protégées strictes au nord du 49E parallèle. Le territoire sélectionné pour la protection devrait être protégé indéfiniment et sans possibilité de modifier la sélection pour permettre des projets miniers ou industriels. Ces décisions doivent être prises en col - laboration avec les Inuits et les Premières Nations.
Nous souhaitons aussi atteindre au moins 20 % d’aires marines protégées dans le golfe et l’estuaire du Saint-Laurent et au moins 30 % d’aires terrestres pour protéger la diversité biologique. Bien que le Québec ait atteint l’objectif de 17 % d’aires protégées visé par la convention des Nations-Unies, il existe une dispa - rité importante entre le nord et le sud du Québec et entre aires marines et terrestres. Les aires marines sont actuellement protégées à hauteur de 10 %, tandis que les aires terrestres sont à 17 %. La majorité des aires protégées se trouvent dans le nord, mais la majorité de la biodiversité du Québec est dans le sud. Nous considérons que l’objectif des Nations-Unies doit être dépassé et qu’il est donc nécessaire de viser plus haut pour garantir la pérennité de notre écosystème.
Des mesures concrètes pour protéger des espèces en voie de disparition
Les espèces en voie de disparition telles que le bé - luga du Saint-Laurent et le chevalier cuivré méritent la mise en place d’une aire marine protégée et des refuges acoustiques afin de lutter pour leur survie. Il est indéniable que la quantité de bateaux qui transitent par les eaux habitées par des bélugas en - traîne leurs morts prématurées et mettent en danger l’espèce, actuellement en voie d’extinction. Ainsi, un gouvernement vert ferait pression sur le fédéral pour protéger les espèces marines en voie d’extinction due à l’activité humaine dans des régions censées être protégées. De plus, nous nous joignons à l’initiative de Greenpeace d’effectuer un moratoire sur les projets de développement industriel sur les rives du Saguenay pour tenter de freiner le déclin démographique des bélugas et inverser la tendance mortifère. Le Parti Vert du Québec s’engage à protéger toutes les espèces de la province.
Aires protégées dans le sud du Québec
En 2020, le Québec a atteint sa cible de 17 % de pro - tection du territoire en acceptant principalement des projets d’aires protégées dans le nord du Québec. Ce faisant, ils ont mis de côté 83 projets d’aires protégées au sud du 49E parallèle. Un gouvernement du Parti Vert du Québec s’engage à aller de l’avant en accor - dant le statut d’aires protégées aux 83 projets dans les 100 premiers jours suivant l’élection.
Protéger les abeilles et les insectes pollinisateurs
La protection des abeilles est vitale pour notre avenir, ces dernières sont les principales pollinisatrices des plantes qui nous entourent et jouent un rôle primor - dial dans de nombreux écosystèmes. Les abeilles contribuent de manière essentielle à notre qualité de vie. La contribution économique des abeilles est également majeure, leur pollinisation représente plus de 153 milliards de dollars dans l’économie mondiale. Or, depuis plusieurs années, le nombre d’abeilles est en déclin et il est important d’agir rapidement.
Pour ce faire le Parti Vert du Québec propose :
- • L’interdiction complète des pesticides.
• Instaurer un programme de surveillance des effectifs d’abeilles.
• Accroître la lutte contre les espèces nuisibles et exotiques.