L’État québécois, protecteur du tissu social

[Parti Québécois]

L’État québécois, protecteur du tissu social

Le filet social hérité de la Révolution tranquille a porté ses fruits : le Québec forme un des États d’Amérique présentant le moins d’inégalités sociales. La vigueur de notre économie sociale et coopérative illustre cette volonté de prendre soin les uns des autres, comme la présence d’un réseau communautaire entreprenant et actif. Néanmoins, le Québec n’échappe pas à la tendance mondiale d’accroissement des inégalités liée, en partie, aux bouleversements sociaux et aux mutations du monde du travail. Notre capacité d’innovation doit servir au renouvellement de nos programmes sociaux publics afin de mieux les adapter. Les inégalités ont un coût économique et social; la revitalisation de notre tissu social rehaussera le bienêtre de la population québécoise, maintiendra la paix sociale et assurera notre développement collectif.

Prévenir pour investir dans l’avenir

Le Québec moderne s’est édifié sur l’idée d’être un levier de l’émancipation d’un peuple plutôt que de représenter un simple prestataire de services publics. Large accessibilité à l’éducation publique – du CPE à l’université –, création de logements abordables, congés parentaux importants, intégration des services sociaux aux services de santé : ces assises s’enracinent dans une vision de prévention qui, au fil des décennies et de différentes réformes, a été dégarnie de ses ressources réelles et de sa portée. Pourtant, agir en amont est l’ascenseur social le plus puissant. Le Parti Québécois doit renouer avec des politiques publiques ambitieuses, le déploiement de services de proximité ainsi que des investissements en santé publique et en actions de prévention.

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