La pandémie a été très difficile pour les jeunes, qui ont été coupés de leurs amis, de leurs activités et de l’école, avec comme résultat que nombre d’entre eux ont perdu de la motivation et se sont isolés.
D’ailleurs, on constate une augmentation de la consommation d’antidépresseurs. Selon une étude récente, 48 % des jeunes de 12 à 25 ans rapportent actuellement des symptômes compatibles avec un trouble d’anxiété généralisée ou une dépression majeure.
Pour lutter contre la sédentarisation de nos jeunes, il faut les inciter à bouger plus, dans un contexte où la prévalence de l’obésité a augmenté en flèche depuis 30 ans. Il est donc primordial d’agir en amont, à titre préventif, pour améliorer le bilan du Québec en la matière. Pourquoi? Parce qu’il en va de la santé physique et mentale de tous et de toutes. Nous aurons un véritable ministre du Sport et des Loisirs qui pourra accorder toute l’attention nécessaire à cette situation.
Plus les saines habitudes de vie sont intégrées tôt dans le quotidien, plus elles ont de chances de perdurer tout au long de la vie. Il faut donc encourager les jeunes à bouger et à pratiquer un sport pour le plaisir. Nous viserons d’ailleurs à ce que tous les élèves des écoles primaires bougent une heure par jour.
Cependant, les frais reliés aux activités sportives sont souvent trop importants pour que les familles puissent y inscrire leurs enfants. Nous croyons qu’il est temps de revoir l’aide gouvernementale qui leur est allouée. Bien qu’il existe actuellement un crédit d’impôt à cet effet, ce dernier s’applique uniquement aux inscriptions à des activités et il est d’un montant maximum de 500 $.
Nous doublerons le montant du crédit d’impôt remboursable pour l’inscription à des activités physiques, artistiques, culturelles ou récréatives et nous l’élargirons à tous les frais liés à la pratique d’activités, par exemple à l’achat d’équipement ou aux frais de compétition, pour que les parents puissent recevoir jusqu’à 1000 $ par enfant.
Rappelons que la gratuité des projets pédagogiques particuliers dans les écoles publiques favorisera aussi la pratique d’activités sportives. Nous travaillerons aussi avec les différentes associations sportives et les municipalités pour diminuer les coûts d’inscription aux activités sportives dans les milieux défavorisés. Ces mesures prennent toute leur importance dans un contexte où le sport aide à briser les barrières sociales et permet de travailler ensemble à l’atteinte du même objectif: s’amuser et socialiser.
Par ailleurs, notre grand chantier d’infrastructures scolaires nous permettra de doter toutes les écoles qui le demandent d’un gymnase. Parce que oui, au Québec, il existe encore des écoles sans gymnase, alors que les besoins sont là. C’est insensé. Nous soutiendrons aussi les projets d’infrastructures sportives en ouvrant un nouvel appel de projets au moyen du Programme d’aide financière aux infrastructures récréatives et sportives.
Pour garantir plus de sécurité dans la pratique sportive, nous mettrons de l’avant les deux initiatives suivantes :
- • L’instauration d’un registre des commotions cérébrales — le Passe-sport;
• L’interdiction des batailles dans les sports chez les moins de 18 ans.