6.1 NOS VALEURS EN CULTURE ET IMMIGRATION
Le Parti conservateur du Québec est enraciné dans une continuité, celle de la nation canadienne-française, et veillera à promouvoir la langue de ceux qui ont bâti et façonné cette nation. Notre chef, Éric Duhaime, l’a clairement affirmé : vouloir aspirer à diriger le Québec, c’est être conscient d’une immense et lourde responsabilité, qui est celle d’être à la tête du seul peuple français d’Amérique et qu’il faut agir en conséquence pour veiller à son existence et à son développement.
Être conservateur, cela veut dire être responsable sur le plan économique, y compris se démarquer du néfaste étatisme que le Québec subit depuis les années 1960. Cela veut dire gérer les finances publiques afin de réduire le plus possible le fardeau des générations futures, et, ce faisant, accroître les chances de la nation d’être vraiment libre, vraiment souveraine.
Le PCQ encouragera une économie productive qui sache créer de la richesse, des savoirs, des compétences, des métiers d’avenir, et qui sache diffuser dans la société l’esprit de conquête et de confiance en soi.
La force d’attraction d’une langue vient de la fierté d’exprimer une culture vivante. La valorisation de l’identité québécoise passe par des mesures d’encadrement de l’utilisation du français dans l’espace public et par le soutien aux créateurs de la langue française.
Cette force d’attraction du français est aussi fondée sur les avantages qu’elle procure par le succès économique de ceux qui parlent français, par de meilleurs emplois et des responsabilités à tous les niveaux. Le PCQ favorise une politique volontariste pour faire croître la langue et la culture française.
Le patrimoine est un élément important de la culture québécoise et ce patrimoine est menacé. Aucun gouvernement n’a eu l’audace jusqu’à maintenant d’instaurer une véritable loi sur la protection du patrimoine culturel québécois.
La protection de la langue française peut entraîner des coûts importants, mais tout peuple qui cherche à exister doit accepter de payer un prix.
Nous reconnaissons que, en plus d’un enseignement du français revalorisé, l’acquisition de l’anglais comme langue seconde est une compétence professionnelle qu’il faut encourager.
La démographie fait l’histoire, elle y contribue de façon déterminante. Le PCQ est inquiet du recul démographique des Québécois dans la fédération canadienne, et des Québécois d’expression francophone dans la province où ils sont encore majoritaires.
L’immigration a contribué et continuera d’apporter une contribution à la société québécoise, mais elle ne constitue pas une solution efficace à long terme pour contrer la pénurie de main-d’œuvre, ni un remède au vieillissement de la population.
Le Québec reçoit deux fois plus d’immigrants par habitant que les États-Unis et presque deux fois et demie plus d’immigrants que la France, alors que de moins en moins de ces immigrants parlent français. Le PCQ donnera la priorité absolue à une immigration choisie fondée sur la préservation de la culture québécoise et sur les besoins économiques du Québec.
L’identité québécoise s’est également développée par la contribution exceptionnelle de nos créateurs, de nos chercheurs et de nos entrepreneurs qui, depuis plusieurs années, font la fierté du Québec partout sur le globe. Il faut donc reconnaître cette extraordinaire vitrine qui nous est ainsi offerte de valoriser le Québec que nous aimons tant.
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Nos valeurs en culture et immigration
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