La culture de la terre et de la mer a marqué l’histoire et l’identité collective du Québec. De la production à la transformation, en passant par la mise en valeur des produits du terroir et l’agrotourisme, le secteur de l’agroalimentaire représente aujourd’hui un pilier de notre économie. Devant les défis que posent la mondialisation et la crise climatique, plus que jamais la souveraineté alimentaire représente pour le Québec un idéal à atteindre. L’exploitation durable des ressources agroalimentaires vise à produire des aliments sains pour la population tout en protégeant la santé des travailleurs. Elle permet de limiter à un faible niveau les impacts sur l’environnement et préserve les ressources du milieu pour les générations futures. Pour ce faire, l’ensemble des acteurs de la chaîne doivent être soutenus pour pouvoir adapter la production en agriculture, en mariculture et dans les pêcheries, transformer les produits près de leur lieu d’origine, valoriser les métiers de ces secteurs et encourager la consommation locale.
Le Parti Québécois aspire à :
- • favoriser une souveraineté alimentaire par des mécanismes de surveillance de l’offre nationale;
• assurer une gestion publique et collective de nos terres agricoles, pour permettre l’accès à celles-ci à nos agricultrices et agriculteurs;
• assurer que la propriété de nos terres agricoles reste québécoise, pour freiner l’accaparement des terres par des intérêts étrangers ou financiers;
• renforcer la protection de nos terres agricoles, particulièrement face à l’étalement urbain afin d’assurer, entre autres, la protection accrue des boisés, forêts et milieux humides; • soutenir le transfert des fermes vers la relève agricole;
• encourager le développement de l’agriculture en serre à l’année;
• favoriser la production agricole biologique et diversifiée;
• réglementer l’utilisation des engrais chimiques et promouvoir les alternatives, tout en accompagnant les entreprises dans ce virage vert;
• ajouter des dispositions réglementaires supplémentaires, et ce, dans un but de favoriser une agriculture durable;
• maintenir la gestion de l’offre pour les productions de lait, de poulet, de dindon, d’œufs de consommation et d’œufs d’incubation;
• soutenir l’agriculture urbaine à échelle commerciale et personnelle;
• soutenir les entreprises agricoles et agroalimentaires dans la mise en valeur de leurs produits, au Québec et sur les marchés internationaux;
• développer une politique d’achat de produits alimentaires locaux dans les institutions publiques (p. ex., CPE, écoles, hôpitaux, etc.);
• encourager les Québécoises et les Québécois à consommer des produits alimentaires d’ici; • légiférer pour réduire le gaspillage alimentaire;
• inciter les producteurs agroalimentaires à remettre leurs productions non commercialisables à des banques alimentaires ou à des organismes communautaires, tout en offrant un soutien financier afin d’assurer un coût nul pour ceux-ci;
• créer un chantier national sur l’agriculture pour évaluer les besoins réels de consommation des produits agroalimentaires afin d’en arriver à une meilleure adéquation avec la capacité des producteurs à combler nos besoins agroalimentaires par des produits de circuits courts, écologiques et québécois;
• valoriser les métiers liés à l’agriculture, au secteur agroalimentaire et à l’agrotourisme;
• soutenir la transformation agroalimentaire au Québec;
• assurer une pêche durable sur tout le territoire maritime du Québec;
• soutenir, valoriser et promouvoir la transformation et la consommation des produits marins au Québec;
• assurer à tous les travailleurs agricoles et à ceux de la transformation des produits marins un revenu et des conditions de travail décents tout en œuvrant à la réduction de la dépendance aux travailleurs étrangers temporaires;
• favoriser la formation dans le secteur des métiers de la mer dans les régions maritimes du Québec;
• soutenir le transfert des permis et des entreprises de pêche vers la relève, d’une génération à l’autre;
• identifier des aires protégées partout sur le territoire, au sud comme dans les régions nordiques, dans l’optique de protéger la biodiversité qui est au cœur du patrimoine naturel du Québec;
• appliquer aux produits agricoles étrangers entrant sur le marché québécois les mêmes normes que celles concernant les produits agricoles québécois (qualité, salubrité, etc.), plus précisément, en assurant une inspection des produits étrangers par des inspecteurs du MAPAQ, dans le respect des accords actuels de libreéchange.