Reconnaissance des communautés autochtones

[Parti Libéral]

RECONNAISSANCE DES COMMUNAUTÉS AUTOCHTONES

Les dernières années ont été marquées par plusieurs évènements majeurs pour les communautés des Premières Nations et des Inuits. Pensons par exemple aux évènements tragiques ayant mené au décès

de Joyce Echaquan à l’hôpital de Joliette, la découverte de fosses communes liées à des pensionnats autochtones ou le décès de plusieurs itinérants autochtones au centre-ville de Montréal lors de grands froids. Nous ne pouvons rester silencieux devant de tels drames. Après quatre ans de passivité, il est plus que nécessaire de mettre de l’avant une réelle réconciliation. C’est un chemin qui n’est pas simple à emprunter, mais qui nécessite une réelle volonté politique.

D’entrée de jeu, il faut reconnaître que les communautés autochtones sont les mieux placées pour décider par eux-mêmes la façon de combler leurs besoins, notamment en ce qui concerne la protection de la jeunesse, la formation, le développement économique, l’aménagement du territoire. La reconnaissance des échanges de nation à nation doit s’incarner dans nos actions, notamment en adaptant les services publics à leurs réalités.

Au cours des dernières années, plusieurs rapports ont offert des solutions menant vers le chemin de la réconciliation, notamment ceux de la Commission Viens et de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées. Il va de soi que nous devrions donner suite aux recommandations qui concernent le gouvernement du Québec, par exemple la mise en œuvre de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones. Nous nous engageons aussi à lancer une enquête publique sur la question des pensionnats autochtones. Les familles ont droit de faire la lumière sur ces événements et de comprendre pourquoi les choses se sont passées ainsi.

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