Transports, gaz à effet de serre

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Transports, gaz à effet de serre

Ecrit le 21 oct. 2022 15:54

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TRANSPORTS

L’atteinte de la carboneutralité devra passer par une transformation du secteur des transports, qui représentait 43,3 % de nos émissions de gaz à effet de serre en 2019.

Dans un premier temps, il faut améliorer l’offre de transports en commun dans les régions métropolitaines comme dans les secteurs plus régionaux. Actuellement, plusieurs Québécoises et Québécois aimeraient apporter leur contribution en utilisant le transport en commun, mais l’offre ne répond tout simplement pas à leurs besoins. D’ailleurs, 90 % des GES produits par les transports en milieu urbain sont attribuables à l’utilisation privée de l’automobile. Nous devrons travailler de concert avec les instances locales pour soutenir les projets de transport en commun qu’elles ont développés et adaptés à leurs besoins.

Pour améliorer l’offre de services, il est essentiel d’assurer un financement adéquat des sociétés de transports, qui se sont retrouvées en déficits importants, notamment à cause de la pandémie. En ce moment, l’incertitude pousse les sociétés à réduire leurs services. C’est pourquoi il faut leur garantir un financement qui leur permettra de maintenir leurs services et de développer leurs réseaux. La viabilité à long terme du transport collectif passe à la fois par une résorption du déficit des sociétés de transports et par un financement des projets de développement. Nous nous assurerons de travailler avec ces sociétés en vue de trouver le meilleur moyen pour garantir leurs revenus.

Pour inciter une plus grande utilisation du transport en commun, nous croyons aussi qu’il faut agir sur l’accessibilité. C’est pourquoi nous allons instaurer la gratuité des transports en commun pour les étudiants et les étudiantes et pour les personnes âgées de 65 ans et plus partout au Québec, à coût nul pour les sociétés de transports. De plus, nous allons implanter, graduellement et partout au Québec, le Passeport mobilité, une application et une carte de mobilité universelle utilisable dans tous les services de transports durables du Québec.

Dans un deuxième temps, il faut amorcer un changement significatif à notre vision du transport routier. Nous sommes bien conscients de notre vaste territoire et du fait que nos routes sont des vecteurs importants de développement économique. Alors que les changements climatiques sont au centre de nos préoccupations, nous devons réfléchir à la façon dont nous aménageons ce territoire. Il n’y aura plus de nouveaux projets d’autoroute annoncés dans les régions métropolitaines tant que nous n’aurons pas analysé de façon neutre et transparente les interactions entre la mobilité, l’urbanisme et l’offre de transport dans ces régions.

Ainsi, un gouvernement libéral priorisera les projets de maintien d’actifs, de réparation de routes pour des enjeux de sécurité ainsi que de construction pour répondre à des besoins essentiels. Rappelons que seulement 56 % du réseau routier québécois est en bon état, et les automobilistes font les frais, sur leurs véhicules, de ce mauvais entretien.

Il faut par ailleurs poursuivre les efforts pour électrifier les véhicules. Dans le dernier budget, les sommes admissibles au programme Roulez vert ont été modifiées. Alors que le programme portait fruit pour atteindre l’objectif de 1,6 million de véhicules électriques d’ici 2030, nous nous expliquons mal les raisons qui ont poussé le gouvernement à freiner l’élan de cette transformation. Nous bonifierons le programme Roulez vert en remettant en place les montants de remboursement qui ont été coupés dans le dernier budget. De plus, nous accélérerons la transformation des véhicules gouvernementaux. Alors que la cible est que 100 % de la flotte gouvernementale soit électrique, seulement 28 % de l’ensemble du parc de véhicules légers du ministère des Transports l’est. À cet égard, l’État doit faire mieux et montrer l’exemple.

Pour que les Québécois et les Québécoises adhèrent à l’électrification des véhicules en plus grand nombre, nous devons développer notre réseau de bornes électriques de façon beaucoup plus intensive à la grandeur du territoire. Dans cette optique, nous triplerons le nombre de bornes -
  • «Nous allons instaurer
    la gratuité des transports en
    commun pour les étudiants
    et les étudiantes et pour les
    personnes âgées de 65 ans
    et plus partout au Québec.»
- de recharges du réseau public pour les véhicules électriques. Dans cet exercice, nous nous assurerons aussi que les municipalités en zone rurale disposeront d’au moins une borne électrique.

De plus, dans le cadre de la refonte du Code de construction, nous prévoirons l’ajout de bornes électriques à tous les nouveaux bâtiments et nous mettrons en place des objectifs d’installation pour les bâtiments existants, afin qu’il y ait un maximum de bornes partout au Québec le plus rapidement possible.

Par ailleurs, nous allons revoir l’encadrement des publicités des véhicules pour forcer les constructeurs à mettre en relief la consommation d’essence afin que les consommateurs constatent plus aisément l’avantage de laisser de côté la voiture à essence au profit de plus petits véhicules.

Source — Changements climatiques | Transport, P.78-82 Le livre libéral .
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