SERVICES DE GARDE
À travers le temps, le réseau des services de garde du Québec a fait ses preuves, notamment en permettant à des milliers de parents, particulièrement des femmes, de réintégrer le marché du travail après l’arrivée de leur enfant. Malgré tout, il demeure difficile pour les familles de trouver une place pour leur enfant, et encore plus lorsqu’il s’agit d’une place en milieu subventionné. Depuis 2018, la situation s’est détériorée. Le Québec a maintenant atteint un nouveau sommet, avec près de 52000 enfants en attente d’une place, soit près de 10000 enfants de plus qu’en 2018. Au net, compte tenu des fermetures de places en services de garde, il n’y a pas eu d’ajouts significatifs de places au cours des quatre dernières années.
Pour chaque enfant qui attend sa place, c’est une famille qui angoisse. Ce sont des parents qui sont dans l’impossibilité de retourner sur le marché du travail. C’est pourquoi tous les enfants du Québec, peu importe leur région ou les moyens financiers de leurs parents, devraient avoir accès à une place en service de garde. Jamais nous n’accepterions qu’un enfant de 6 ans soit sur une liste d’attente pour entrer à l’école. Le même principe doit s’appliquer aux services de garde. Ainsi, nous ferons de l’accès à une place en service de garde un droit sans condition. Le déploiement des places en services de garde doit devenir une obligation pour le gouvernement, qui devra mettre en œuvre tous les moyens dont il dispose pour y arriver.
Qu’est-ce que cette obligation aura comme conséquence? Il faudra compléter le réseau des services de garde sur une période de 5 ans pour que les enfants en attente aient tous une place, notamment en priorisant la création de places poupons (0-18 mois) et en milieu de travail.
De plus, il faudra s’assurer que le revenu des parents ne soit pas un frein à l’accès. Nous convertirons toutes les places non subventionnées en places subventionnées. Ainsi, tous les parents québécois débourseront, à terme, le même tarif de 8,70 $ par jour, indexable annuellement.
Ce grand chantier est nécessaire, mais il prendra du temps à se réaliser. Il faut donc, d’ici à ce qu’il soit complété, tout mettre en œuvre pour assurer notre soutien aux familles qui n’ont pas de place en service de garde. Ce sont en grande majorité des parents de poupons qui veulent retourner au travail à la suite de la fin du congé parental. Pour améliorer leur situation, nous proposons de rendre le congé parental disponible pendant une période supplémentaire de 6 mois pour les parents qui cherchent une place et qui n’arrivent pas à en trouver.
La majorité des parents choisissent d’utiliser le congé parental pour une période de 12 mois. Essentiellement, un des parents – souvent les mères – ne parvient pas à retourner au travail une fois le congé parental terminé en raison du manque de places en service de garde. Celles-ci doivent donc repousser leur retour sur le marché du travail, sans avoir de revenus. Le prolongement du congé parental pourrait donc aider ces familles à faire face à leurs obligations financières.
Source — Familles | Services de garde, P.43-44 Le livre libéral .
Le réseau des services de garde du Québec
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