Post-Mortem du Parti Conservateur du Québec
Posté : 31 oct. 2022 23:36
par Parti Conservateur
Compilation d'articles de presse et de vidéos au sujet du Post mortem. L'expression latine utilisée en anglais (postmortem) désigne une analyse critique d’un événement, faite après coup, afin de mieux prévoir les coups la prochaine fois.
31 octobre 2022
Le panel politique du 31 octobre 2022
En direct avec Patrice Roy. Analyse de l'actualité avec nos panélistes : Stéphanie Grammond, Émilie Nicolas et Christian Dufour. — ici.radio-canada.ca.
30 octobre 2022
PCQ - Post Mortem, Mario Dumont avec Éric Duhaime - 30 Octobre 2022
Mario Dumont interviewe le chef du Parti Conservateur du Québec (PCQ), Éric Duhaime. — toile.pub @partis-politiques.
29 octobre 2022
MSN / La Presse Canadienne
L'équipe du Parti conservateur connaîtra des «changements», assure Éric Duhaime
M. Duhaime s’est adressé aux journalistes à sa sortie du bilan et s’est dit «très heureux» de son déroulement, affirmant que l'exercice s’était fait «dans le calme et dans le respect». Le chef a également reconnu que certains candidats conservateurs avaient été déçus des résultats électoraux, mais a assuré que le parti resterait «tourné vers l’avenir» et que des gens allaient «s’ajouter» aux effectifs.
MSN / Radio-Canada
Bilan du PCQ : « Il y a des gens qui sont déçus et j’en suis », admet Éric Duhaime
On est 125 candidats, il se peut qu'il y ait un, deux ou trois candidats qui ont été plus insatisfaits, mais ça ne reflète pas le climat que j'ai vécu ici», a mentionné Jacinthe-Eve Arel, candidate du parti dans Portneuf. Elle dit penser que les principales critiques viennent de l'extérieur du caucus.
À la fin de la rencontre, Éric Duhaime s'est fait rassurant : Ça a été un exercice tout à fait sain. Ça s'est fait dans le respect et dans le calme», a-t-il déclaré en ajoutant que le parti conservateur en sortait grandi». S'il a convenu que certains candidats étaient actuellement déçus, il a affirmé que c'est pas la faute des gens».
Les membres du caucus interrogés par Radio-Canada samedi ont tous souligné que la rencontre s'était déroulée dans un climat serein et que la direction du parti avait été à l'écoute.
On est 125 candidats, il se peut qu'il y ait un, deux ou trois candidats qui ont été plus insatisfaits, mais ça ne reflète pas le climat que j'ai vécu ici», a mentionné Jacinthe-Eve Arel, candidate du parti dans Portneuf. Elle dit penser que les principales critiques viennent de l'extérieur du caucus.
En début de semaine, M. Duhaime s'était adressé aux militants via les réseaux sociaux. Je comprends qu'il y ait de la déception [...] mais ce n'est pas l'apocalypse», a-t-il déclaré avant de souligner la forte croissance de son parti et le fait que le PCQ est celui qui compte actuellement le plus de membres sur la scène provinciale.
Un avis partagé par le stratège conservateur Rodolphe Husny. En entrevue à l'émission Les faits d'abord, il a souligné que le PCQ est passé de 500 membres à plus de 60 000 en très peu de temps. Si je devais leur donner un conseil, c'est de ne pas prendre du café, mais plutôt de la tisane et de regarder les choses avec un peu de recul, », a-t-il déclaré quelques heures avant le début de la rencontre du parti. M. Husny croit toutefois que le Parti conservateur aurait dû se concentrer sur quelques circonscriptions favorables, comme l'avait fait Québec solidaire à ses débuts, ce qui lui aurait permis de moins se disperser.
Tournée des régions au menu
Au-delà de la nécessaire consolidation des assises organisationnelles du parti, le PCQ devra s’entendre sur les grands axes idéologiques qu’il compte mettre en avant afin d’élargir une base qui s’était initialement réunie pour dénoncer les restrictions sanitaires adoptées par le gouvernement durant la pandémie. Il va falloir qu'on mature», a résumé M. Duhaime lors de son allocution du début de semaine. Samedi, il a souligné qu'à la différence de la précédente campagne, le Parti conservateur aurait cette fois du temps pour s'organiser, ainsi que des ressources financières. Le chef du parti a indiqué qu'il entamera, à partir de la semaine prochaine, une tournée des régions pour écouter les observations de ses membres. Un congrès est aussi au menu au printemps ou à l'automne 2023.
D'ici là, le parti se bat pour faire changer les règles parlementaires afin d'obtenir un bureau à l'Assemblée nationale, ainsi que le droit d'y tenir des points de presse. Si la CAQ n'a pas encore répondu à sa demande, M. Duhaime a affirmé samedi avoir le soutien de certains partis, sans les nommer.
Avec les informations de Alexandre Duval
https://www.msn.com/fr-ca/actualites/qu ... r-AA13wpi2
Radio-Canada
Parti conservateur du Québec : l’heure des choix
Éric Duhaime en conférence de presse l'automne. Au-delà des questions organisationnelles, le Parti conservateur du Québec et son chef, Éric Duhaime, devront d'abord clarifier leur position idéologique.
Conséquence : une guerre intestine couve, nous apprenait plus tôt cette semaine notre collègue Alexandre Duval. À qui revient la responsabilité de la défaite? Ceux qui ont orchestré la dernière campagne électorale doivent-ils conserver leur poste ou les fautes qu’ils ont commises méritent-elles qu’on fasse le grand ménage? Bien sûr, toute formation politique qui souhaite progresser doit attribuer les postes clés aux bonnes personnes. La campagne menée par les conservateurs était certes lacunaire – on n’a qu’à penser à la façon dont a été géré l’épisode des taxes impayées –, mais les militants auraient tort de consacrer trop d’énergie à la recherche de coupables. L’essentiel est ailleurs.
Au-delà des questions organisationnelles, le parti devra surtout clarifier sa position idéologique, comme cela a déjà été abondamment souligné ces derniers temps. C’est que la croissance du PCQ, depuis un an et demi, a été aussi fulgurante que désordonnée. À la base militante traditionnelle du parti – mobilisée autour de politiques fiscales et économiques résolument à droite – s’est greffé tout un groupe d’électeurs ayant surtout en commun leur opposition aux mesures sanitaires. Ils partagent aussi, bien souvent, une certaine méfiance à l’égard de l’État et de ses institutions.
Lors du grand rassemblement tenu au Centre Vidéotron durant la campagne électorale, l’hétérogénéité de la foule était visible. Des gens venus des quatre coins du Québec exhibaient fièrement les affiches à l’effigie du candidat de leur circonscription. Quelques anglophones parsemaient l’auditoire. Des entrepreneurs bien nantis côtoyaient les électeurs les plus modestes, mais l’éclectisme n’y était pas que socioéconomique. Interrogés sur les ratés du système de santé, des citoyens prônaient le désengagement le plus complet de l’État, tandis que d’autres souhaitaient au contraire abolir les subventions aux entreprises pour mieux financer les services publics. L'ambiguïté était la même à propos des questions identitaires.
Quelle direction prendre?
Comme le soulignait cette semaine dans un texte la militante Joanne Marcotte, le virage à gauche du Parti libéral et l’interventionnisme économique de la Coalition avenir Québec (CAQ) ont libéré une place à la droite du spectre économique où le PCQ peut espérer croître. C’est visiblement cet espace que le chef du parti a tenté d’occuper durant la campagne électorale.
En ce qui concerne l'identité québécoise, en revanche, la direction du PCQ s’est montrée plus ambiguë. Lorsqu’il s’est lancé dans la course à la direction du Parti conservateur du Québec en novembre 2020, Éric Duhaime avait déclaré qu’il serait très ferme sur la défense et la promotion de l’identité québécoise, de notre culture unique et de notre langue française. On connaît la suite. Derrière une affichette sur laquelle figuraient les mots Bill 96 marqués d’un signe d’interdiction rouge, le chef conservateur a plutôt promis en campagne d’abroger la loi censée renforcer la loi 101.
Les positions du parti en matière d’immigration sont aussi équivoques. Si Éric Duhaime a évoqué la construction d’un mur à la frontière pour juguler l’arrivée des demandeurs d’asile en territoire québécois, des militants souhaitent au contraire augmenter les seuils dans un souci d’éliminer toute entrave au développement économique.
D’autres questions mériteront sans doute d’être soulevées ces prochains mois. Le parti devrait-il adopter une position plus affirmée en ce qui a trait à l’environnement? Aller plus loin au chapitre de la privatisation des services publics? Promettre des réformes pour renforcer le lien de confiance entre les citoyens et leurs institutions? Les résultats des dernières élections guideront sans doute les militants dans leur réflexion, mais rien n’est hélas blanc ou noir. C’est que le PCQ a fait des gains dans des circonscriptions disparates.
Sur quel électorat miser?
À l’échelle du Québec, les conservateurs ont indéniablement obtenu leurs meilleurs résultats dans la région de Chaudière-Appalaches. C’est dans Beauce-Sud que le score a été le plus élevé, le candidat Jonathan Poulin ayant récolté 16 187 votes et 43,4 % d’appui. En fait, le PCQ a obtenu plus de votes dans les 7 circonscriptions de Chaudière-Appalaches que dans les 27 de l’île de Montréal. Le parti s'est aussi distingué dans la région de la Capitale-Nationale, en Mauricie et au Centre-du-Québec. Il faut également souligner les bons scores du PCQ dans une poignée de circonscriptions de l’ouest de l’île de Montréal. Dans le bastion libéral de D’Arcy-McGee, le PCQ est allé chercher 22 % d’appui, soit 5677 votes bien comptés. Aucun de ses adversaires libéraux de l’île de Montréal n’a cependant été sérieusement inquiété comme ont pu l’être les candidats de la Coalition avenir Québec dans la grande région de Québec.
Les conservateurs ont jusqu’ici voulu ménager la chèvre et le chou, en courtisant plusieurs clientèles électorales à la fois, mais ils devront tôt ou tard faire des choix. Il semble inévitable dans les circonstances que cela entraîne des départs autant que de nouvelles adhésions.
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/19 ... aime-crise
Le Soleil
Les conservateurs affirment leur unité, malgré les tensions
Le Parti conservateur du Québec (PCQ) affirme être sorti uni de son bilan de campagne. Un post-mortem qui se déroulait sur fond de grogne. Le chef conservateur, Éric Duhaime, s'est dit «heureux» de l'exercice. Il affirme que son parti est maintenant tourné vers le futur.
Beaucoup de grogne a rejailli dans les médias, notamment au sujet de la posture nationaliste du parti. «Notre nationalisme, il est positif, il inclut la communauté anglophone qui a des droits historiques au Québec. [...] La loi 96 n'est pas une loi qui fait avancer le français au Québec», a dit le chef conservateur. Questionné au sujet des fuites dans les médias cette semaine, Éric Duhaime a assuré qu’il n’avait pas de rancœur envers les responsables. « C'est sûr qu'on ne règle pas les problèmes d'un parti politique en pissant dans les oreilles des journalistes. Mais je ne leur en tiens pas rigueur » — Éric Duhaime, chef du PCQ
Le chef conservateur doit partir en tournée des régions la semaine prochaine. 65 candidats ont répondu positivement à l'invitation de leur parti. Durant la rencontre, les discussions ont tourné autour du travail des candidats, des outils technologiques utilisés durant la campagne, de la plateforme électorale, des communications, de la publicité et de l’appui régional. Les candidats présents semblaient plutôt satisfaits de l’exercice. «Ç’a été une journée constructive. Il reste des choses à éclairer, mais dans l'ensemble je suis satisfait», a dit le candidat défait dans La Peltrie, Stéphane Lachance. «Ça fait du bien après toute la semaine qu'on a connue dans les journaux. J'estime qu'on ne doit pas laver notre linge sale, s'il y en a, sur la place publique», a dit la comédienne Anne Casabonne, qui a tenté de se faire élire dans Iberville. «On a eu la chance d’exprimer tout ce qu’on avait à exprimer», a affirmé Jacinthe-Eve Arel, qui a tenté de se faire élire dans Portneuf. Elle reconnaît qu’il est possible que quelques candidats insatisfaits se soient exprimés dans les médias, mais que cela ne reflète pas l'ambiance de la rencontre.
Avant la rencontre, Jacinthe-Eve Arel n’a pas voulu dire si elle allait rester au sein du PCQ. « Quatre ans, c’est long dans une vie. Je ne peux pas vous dire où je serais dans quatre ans, mais certainement que je vais rester très près de la politique. Je suis une conservatrice fiscale. » — Jacinthe-Eve Arel, candidate dans Portneuf «J’ai été surprise à quel point la rencontre a été productive», a affirmé en anglais la candidate défaite dans D'Arcy-McGee, Bonnie Feigenbaum.
Le PCQ a obtenu 13 % des votes. Un score similaire à celui des autres partis d'opposition. Toutefois, le parti n'a fait élire aucun candidat.
https://www.lesoleil.com/2022/10/29/les ... aee01dacc9
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TVA Nouvelles
Bilan de campagne pour les membres du Parti conservateur du Québec
Samedi, Éric Duhaime a lancé à ses troupes un appel à l’unité. «On ne règle pas les problèmes dans un parti politique en pissant dans les oreilles d’un journaliste», a-t-il dit, avant de remarquer qu’il «y a des enjeux pour lesquels il faut arrêter de se diviser en tant que Québécois. Être nationaliste, c’est savoir unir les Québécois».
«On a fait ce qu’on pouvait avec ce qu’on avait», a résumé Éric Duhaime après la rencontre. Le chef conservateur dit avoir pris acte des constats faits par ses candidats, et il a assuré qu’il «y aura des changements»... mais pas sur la question du nationalisme, qui a été le noyau d’un conflit entre les diverses franges du PCQ au cours de la semaine. D’un côté, des membres du parti ont reproché à Éric Duhaime d’avoir consacré trop de temps et d’énergie dans des circonscriptions anglophones de Montréal. De l’autre, plusieurs ont témoigné de leur inquiétude que le parti ne prenne des positions anti-immigration si l’entourage du chef demeure le même.
Samedi, Éric Duhaime a lancé à ses troupes un appel à l’unité. «On ne règle pas les problèmes dans un parti politique en pissant dans les oreilles d’un journaliste», a-t-il dit, avant de remarquer qu’il «y a des enjeux pour lesquels il faut arrêter de se diviser en tant que Québécois. Être nationaliste, c’est savoir unir les Québécois».
Bilan mitigé
De l’avis de plusieurs candidats, la grogne au sein du parti s’explique par les attentes élevées qui ont été déçues au contact de la réalité. «Il y avait de grandes attentes, et il y a un petit peu de déception», a dit laconiquement la présidente du parti et candidate défaite dans Jean-Lesage, Denise Peters. Avant la rencontre, le candidat défait dans La Peltrie, Stéphane Lachance, a exprimé que «bien des choses» se sont mal passées selon lui dans la campagne conservatrice à Québec, sans toutefois préciser ce qu’il entendait par là. Par après, M. Lachance a confié avoir exprimé ses doutes quant à certains «enjeux organisationnels et de communication» pendant la campagne, mais il s’est dit confiant que le parti allait trouver des solutions au cours des prochaines années.
Finances
Malgré ces dissensions internes, le PCQ est en meilleure santé financière que jamais. Ayant récolté 530 786 votes au dernier scrutin, le parti recevra 1 390 659 $ chaque année pour les quatre prochaines années, comme un vote représente actuellement 2,62 $ par an, par électeur. À noter que ce montant est indexé chaque année. Au cours du mandat, le PCQ récoltera en conséquence au moins 5,5 M$ en financement du directeur général des élections du Québec (DGEQ) pour chaque vote obtenu.
«Il y a des gens qui vont se bonifier et qui vont bonifier notre structure, parce qu’on a maintenant des budgets pour pouvoir même avoir des employés permanents, ce qu’on n’avait pas. On aura aussi du temps pour visiter chacune des circonscriptions», a souligné Éric Duhaime. Le chef conservateur a d'ailleurs annoncé qu'il entreprendra dès la semaine prochaine une tournée des régions.
Ce qu’ils ont dit
«Moi je suis plus personnellement de droite économique. En tant que fils d’immigrant, l’aspect plus de droite nationale identitaire ça vient moins me chercher. Ça, c’est mon opinion. Il y a d’autres gens qui sont plus nationalistes. Le débat est ouvert», a dit Karim Elayoubi, candidat défait du PCQ dans Argenteuil. «Les gens qui parlent dans les journaux, ce ne sont pas toujours des gens qui sont pour l’intérêt du parti. Je pense que ceux qui sont là pour l’intérêt du parti et qui sont là pour les quatre prochaines années n’iront pas dans les journaux pour régler ces problèmes-là», a déclaré le candidat défait du PCQ dans Vanier-Les Rivières, Donald Gagnon. «Bien des choses», a pesté Stéphane Lachance en répondant à la question de savoir ce qu’il s’est mal passé dans la campagne conservatrice à Québec.
«Quatre ans c’est long dans une vie, donc je ne peux pas dire où je serai dans quatre ans. Mais certainement que je vais rester très près de la politique, et certainement que je suis une conservatrice fiscale et que je me retrouve dans le discours de l’économie de droite», a dit Jacinthe-Eve Arel, candidate défaite dans Portneuf, en réponse à la question de savoir si elle sera encore dans les rangs du PCQ à la prochaine élection.
https://www.tvanouvelles.ca/2022/10/29/ ... -du-quebec
28 octobre 2022
PCQ - Le monde a l'envers, Post-Mortem, avec Eric Duhaime - 28 Octobre 2022
Éric Duhaime revient sur sa récente campagne comme chef du Parti conservateur du Québec. — toile.pub @partis-politiques.
Le Journal de Montreal / TVA
«Le monde à l'envers» diffusée à TVA - Éric Duhaime prêt à rencontrer son équipe
Le chef du Parti conservateur du Québec (PCQ), Éric Duhaime, a également accepté l’invitation lancée par Stéphan Bureau. Il est notamment revenu sur sa campagne, qu’il considère comme un demi-succès plutôt qu’un demi-échec.
https://www.journaldemontreal.com/2022/ ... au-front-1
MSN / La Presse canadienne
Conflit interne au PCQ : un changement de garde à prévoir
Des démarches sont en cours pour brasser les cartes au sein du PCQ, secoué par une « guerre intestine ». Radio-Canada a appris que des démarches sont en cours pour nommer un nouveau directeur exécutif, entre autres.
Selon nos informations, un ami d’Éric Duhaime est dans le viseur pour occuper ce poste à la tête du PCQ. Il s’agit de Patrick Bégin, ex-directeur de la programmation de la station de radio FM93, à Québec, du temps où M. Duhaime y animait une émission. Joint au téléphone, M. Bégin n’a pas voulu confirmer ou infirmer qu’il a été approché. Il a toutefois participé à la dernière campagne électorale aux côtés du chef, et plusieurs estiment qu’il est taillé sur mesure pour occuper la fonction de directeur exécutif.
Ce poste ne serait toutefois pas le seul qui pourrait changer de mains au PCQ, selon nos informations. Le bureau exécutif national doit se réunir d’ici la mi-novembre et c’est à ce moment que le brassage de cartes pourra véritablement débuter. Il n’y aura pas de congédiement», assure Éric Duhaime lors d’un bref appel avec Radio-Canada. Rien ne va se faire dans la précipitation», ajoute-t-il.
Au terme des élections provinciales, le 3 octobre dernier, un groupe de conservateurs insatisfaits de la manière dont la campagne s’est déroulée a commencé à réclamer des changements dans l’entourage d’Éric Duhaime. De proches collaborateurs du chef sont notamment accusés d’avoir pris de mauvaises décisions, d’avoir mal géré certains aspects de la campagne et de ne pas avoir écouté les conseils prodigués par des organisateurs d’expérience. A contrario, leurs détracteurs se font reprocher de chercher des boucs émissaires et de vouloir prendre le contrôle du PCQ au moment où le parti n’a jamais été aussi populaire et n’a jamais eu autant de financement.
Les candidats et les organisateurs du PCQ seront réunis à Drummondville, samedi, pour faire le bilan de la campagne électorale. M. Duhaime affirme que la discussion, qui se fera à huis clos, ne portera pas sur le conflit interne et les changements à venir.
D’un commun accord»
L’actuel directeur exécutif, qui fait partie des personnes ciblées par les critiques des conservateurs mécontents, indique qu’il est prêt à délaisser son poste actuel, tout en affirmant son souhait de rester actif dans l’organisation. Raffael Cavaliere confirme qu'il participe même au processus qui vise à lui trouver un remplaçant. Je cherche des gens pour venir m’épauler. C’est d’un commun accord.» Interrogé pour savoir si la crise actuelle est la cause de sa décision, M. Cavaliere soutient qu’il envisageait de quitter son poste de directeur exécutif avant même le début de la campagne électorale.
Un salaire pour Duhaime
M. Cavaliere affirme que le bureau exécutif était persuadé que les résultats électoraux permettraient au PCQ d’obtenir un meilleur financement, ce qui allait inévitablement se traduire par l’embauche de nouveaux employés au sein du parti. Le chef, Éric Duhaime, fait une lecture semblable de la situation. Il ajoute d’ailleurs qu’il compte demander formellement au PCQ de lui verser un salaire alors qu’il avait volontairement accepté de s’en priver lorsque les finances du parti étaient plus précaires. Sa demande devrait être traitée lors de la rencontre du bureau exécutif national prévue d’ici la mi-novembre. M. Duhaime estime qu’un salaire comparable à l’indemnité de base d’un député, qui s’élève actuellement à 101 561 $, selon le site web de l’Assemblée nationale, serait justifié.
https://www.msn.com/fr-ca/actualites/qu ... r-AA13t8FO
25 octobre 2022
Duhaime en direct : le live du 25 octobre
Ce soir pour mon live du mardi, dès 19h, je fais mon post-mortem de la dernière campagne électorale, où on en est, où on s'en va. — Éric Duhaime - Chaîne officielle.
Le Journal de Québec
PCQ: ces vautours qui rôdent autour de Duhaime
C’est tout de même particulier que ces militants décident de se faire entendre maintenant, en 2022. Où étaient-ils du temps d’Adrien Pouliot – lorsque le Parti conservateur du Québec était somme toute inexistant – en matière de financement, de membership, de visibilité, de candidats et d’idées?
C’est tout de même particulier que ces militants décident de se faire entendre maintenant, en 2022. Où étaient-ils du temps d’Adrien Pouliot – lorsque le Parti conservateur du Québec était somme toute inexistant – en matière de financement, de membership, de visibilité, de candidats et d’idées? Où étaient-ils avec leurs savantes stratégies et leurs ambitions pour les tenants de la droite lorsque le PCQ récoltait un maigre 1% des votes?
Maintenant que le financement du parti s’élèvera à un million de dollars par année, et donc à quatre millions d’ici les prochaines élections, les vautours sortent de leur trou. Qu’on aime Éric Duhaime ou pas, qu’on apprécie ses idées ou non, ne pas reconnaître le miracle qu’il a réussi à faire, c’est non seulement faire preuve de mauvaise foi, mais c'est habiter tout simplement sur une autre planète. Qui aurait cru, il y a deux ans, que M. Duhaime allait prendre un véhicule politique en ruine et le transformerait en un bolide capable d’entrer dans la course des grands? Le PCQ n’a peut-être pas de député pour le représenter à l’Assemblée nationale, mais il est passé près de le faire, notamment en Beauce! Rien que ça, ça mérite du respect.
Est-ce qu’il y a des ajustements à faire dans le message, la qualité des candidats choisis, les idées et la manière de les communiquer? Évidemment! D’ailleurs, tous les partis devraient faire cet exercice. Est-ce le temps de remettre en question le leadership d’Éric Duhaime? Absolument pas. La colle et la peinture sur le bolide bricolé par Éric Duhaime ne sont pas tout à fait sèches. Donner des coups de pied sur la carlingue fragile pourrait la faire revenir à son état primaire: une minoune que tout le monde fuit.
https://www.journaldequebec.com/2022/10 ... de-duhaime
Radio-Canada
« Guerre intestine » au Parti conservateur du Québec
Le chef du Parti conservateur du Québec Éric Duhaime prononçant son discours de défaite au Manoir du Lac Delage.
Deux camps aux antipodes s'opposent au sein du Parti conservateur du Québec.
La guerre pourrait d’ailleurs éclater au grand jour samedi. Les candidats conservateurs défaits doivent se réunir dans un hôtel de Drummondville pour faire le bilan de la campagne qui a culminé le 3 octobre dernier. Ce rassemblement pourrait vite devenir un test de leadership pour Éric Duhaime, selon un candidat qui a tenté de se faire élire dans une circonscription de la grande région de Québec. « Il va y avoir beaucoup de grogne et d'insatisfaction », prédit-il.
« Des boucs émissaires »
Les collaborateurs qui ont fait campagne avec M. Duhaime sont notamment accusés d’avoir mal géré certains épisodes, comme celui des taxes impayées de leur chef, ou d’avoir été à l’origine de fautes d'orthographe sur les affiches électorales.
Ils auraient aussi mené une campagne trop axée sur le chef, selon leurs détracteurs, ce qui aurait conduit à un sentiment d’abandon chez certains candidats. On leur reproche également d’avoir « centralisé » la prise de décision et de ne pas avoir tenu compte des conseils prodigués par certains organisateurs aguerris, dont la sénatrice Josée Verner qui agissait à titre de présidente de la campagne. « On cherche des boucs émissaires sans trop vouloir attaquer le chef », regrette un responsable de l’organisation de la campagne. Éric Duhaime était le véritable capitaine du navire, selon lui.
Lâcher la COVID
Malgré ces lignes de fracture, un point commun semble se dessiner : les deux camps manifestent un certain désir d’en finir avec l’omniprésence du discours antimesures sanitaires. « Le but, c’est de tasser ça le plus possible », soutient un membre influent du PCQ dans la région de Québec. Selon lui, Éric Duhaime « s’est tiré dans le pied » en mettant trop l’accent sur ce thème durant la campagne. « La grosse montée du PCQ est en lien avec la COVID-19 et les mesures sanitaires. C’est bon quand tu veux monter une campagne, mais c’est moins bon sur le long terme », dit-il. Un proche du chef est du même avis et croit que le Parti conservateur doit devenir « un parti axé sur le développement du Québec », quitte à se mettre à dos la frange de l’électorat complotiste qui lui était favorable jusqu’ici. « Si dans notre base de 60 000 membres il y a des [individus] qui sont focalisés juste là-dessus, eh bien, ils débarqueront. D’autres vont embarquer à leur place. »
À la demande d’entrevue de Radio-Canada, l’attaché de presse d’Éric Duhaime a répondu qu’il préférait ne pas formuler de commentaire.
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/19 ... e-election
Le Soleil
(Jonathan Hamel) Un militant encombrant pour le parti de Duhaime
Le parti lui réclame de «retourner immédiatement ce document, dans son intégralité». On donne 48 heures au militant pour se conformer. La lettre a été remise à l’adresse de Jonathan Hamel le 13 octobre 2022 par un huissier de justice.
«Il a été porté à l'attention du Parti conservateur du Québec - Équipe Éric Duhaime, que vous êtes en possession de documents confidentiels et privilégiés, qui dans ce cas est la liste complète de tous les donateurs, membres et sympathisants [...] du Parti conservateur du Québec», peut-on lire dans une lettre envoyée par l’avocat du PCQ et adressée à Jonathan Hamel, dont Le Soleil a obtenu copie.
Le parti lui réclame de «retourner immédiatement ce document, dans son intégralité». La missive indique également que si M. Hamel ne se conforme pas, des «actions en justice» pourraient être entreprises. On donne 48 heures au militant pour se conformer. La lettre a été remise à l’adresse de Jonathan Hamel le 13 octobre 2022 par un huissier de justice.
«Menaces, calomnie et diffamation»
Le 14 octobre, l’avocat de Jonathan Hamel, Me Jean-Félix Racicot – qui a été candidat pour le Parti conservateur dans Borduas –, a répondu au PCQ dans une lettre. «Le 1er octobre dernier, M. Raffael Cavaliere a transmis un courriel à mon client l'avisant qu'un "export massif de la liste électorale" aurait été fait ce même jour par mon client et l'avisant de détruire le tout immédiatement. Le même jour, moins de 20 minutes après le prétendu événement, votre cliente avait déjà sa réponse», peut-on lire.
Le principal intéressé réfute, par le biais de son avocat, les accusations du PCQ. «Mon client [Jonathan Hamel] vous prie de bien vouloir communiquer à ces personnes que les menaces, la calomnie et la diffamation ne seront d'aucun secours pour eux afin d'éluder leur responsabilité et que s'ils entendaient y recourir, notamment pour affirmer faussement que mon client détient sans droit une liste des donateurs, membres et sympathisants du parti, toutes les procédures judiciaires utiles seront entreprises contre eux sans autre avis ni délai.»
Par courriel au Soleil, Jonathan Hamel accuse le directeur exécutif du parti Raffael Cavaliere d’utiliser cette histoire pour son intérêt. «Je n’émettrai aucun autre commentaire que ceux dans la lettre d’avocat en lien avec l’histoire des données qui est, sans l’ombre d’un doute, montée en épingle par et pour les intérêts de Raffael Cavaliere.» Une source bien placée au parti affirme que le torchon brûle entre M. Cavaliere et Jonathan Hamel, notamment en raison de divergences sur les orientations idéologiques du parti. Le PCQ n'a pas retourné notre demande de réaction au sujet de ce différend entre lui et Jonathan Hamel.
Le PCQ évasif sur le rôle d’Hamel
Le PCQ reste très évasif concernant ses liens avec Jonathan Hamel. Or, il semble qu’il a bel et bien exercé une influence au sein du parti avant et pendant les élections et qu’il a eu des liens avec des candidats, selon deux courriels dont Le Soleil a obtenu copie.
Dans un courriel envoyé à une cinquantaine de candidats conservateurs – dont Éric Duhaime –, Jonathan Hamel donne la «réaction officielle» du parti et du chef à un article de Radio-Canada. Un autre courriel du PCQ envoyé le 22 juillet demande aux candidats du parti de remplir un questionnaire. Le courriel est envoyé par la présidente de la commission des communications du Parti conservateur, Véronique Gagnon, et Jonathan Hamel est en copie conforme.
Peu de temps avant la campagne électorale, Le Soleil a demandé au PCQ quelles étaient les fonctions de M. Hamel au sein du parti. «Monsieur Hamel n'a aucune fonction officielle au sein du Parti conservateur du Québec, il n’est pas employé et n’a jamais signé de contrat», avait alors répondu l’attaché de presse du chef du Parti conservateur du Québec, Cédric Lapointe.
Contacté à peu près au même moment, Jonathan Hamel avait affirmé sensiblement la même chose. «Je n'ai pas de rôle officiel au PCQ ni au Parti conservateur du Canada. Je suis membre et donateur pour les deux. Je connais personnellement Éric [Duhaime] et quelques candidats et il me fait plaisir de leur faire part de mes observations / conseils à titre perso», a-t-il écrit par courriel.
Une source au sein du parti affirme que M. Hamel a reçu un avertissement en lien avec ses agissements. «Jonathan s’implique à plusieurs égards et participe à certains de nos évènements, mais en réponse à l’envoi du courriel, nous avons avisé Jonathan de ne pas dépasser les limites du militantisme», a-t-elle dit.
Questionné à savoir si tous les militants du parti ont accès aux communications internes du PCQ et aux courriels des candidats, cette même source a répondu par la négative. Elle affirme toutefois que Jonathan Hamel a une certaine influence au sein du PCQ, et qu’elle ne sait pas comment il a eu les accès.
Une autre source conservatrice indique que, bien que Jonathan Hamel n’avait pas de fonction officielle, il était un bénévole très impliqué. Elle ajoute qu’il n’avait que faire des avertissements du parti quant à son implication. Cette même source laisse comprendre que M. Hamel était une importante source d’irritation pour le PCQ durant la campagne.
https://www.lesoleil.com/2022/10/25/un- ... a5cdd65d83
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31 octobre 2022
Le panel politique du 31 octobre 2022
En direct avec Patrice Roy. Analyse de l'actualité avec nos panélistes : Stéphanie Grammond, Émilie Nicolas et Christian Dufour. — ici.radio-canada.ca.
30 octobre 2022
PCQ - Post Mortem, Mario Dumont avec Éric Duhaime - 30 Octobre 2022
Mario Dumont interviewe le chef du Parti Conservateur du Québec (PCQ), Éric Duhaime. — toile.pub @partis-politiques.
29 octobre 2022
MSN / La Presse Canadienne
L'équipe du Parti conservateur connaîtra des «changements», assure Éric Duhaime
M. Duhaime s’est adressé aux journalistes à sa sortie du bilan et s’est dit «très heureux» de son déroulement, affirmant que l'exercice s’était fait «dans le calme et dans le respect». Le chef a également reconnu que certains candidats conservateurs avaient été déçus des résultats électoraux, mais a assuré que le parti resterait «tourné vers l’avenir» et que des gens allaient «s’ajouter» aux effectifs.
La Presse Canadienne
Élo Gauthier Lamothe
29 Octobre 2022
DRUMMONDVILLE, Qc — Le Parti conservateur du Québec (PCQ) a l’ambition de se «professionnaliser» dans les quatre années à venir, a déclaré samedi son chef Éric Duhaime, ajoutant que ce travail ne faisait que commencer. L'équipe du Parti conservateur connaîtra des «changements», assure Éric Duhaime
Des membres de la formation étaient rassemblés à Drummondville pour effectuer à huis clos le bilan de la dernière campagne électorale. Malgré sa récolte de 13 % des suffrages, la formation n'a fait élire aucun député, pas même son chef.
M. Duhaime s’est adressé aux journalistes à sa sortie du bilan et s’est dit «très heureux» de son déroulement, affirmant que l'exercice s’était fait «dans le calme et dans le respect». Le chef a également reconnu que certains candidats conservateurs avaient été déçus des résultats électoraux, mais a assuré que le parti resterait «tourné vers l’avenir» et que des gens allaient «s’ajouter» aux effectifs. «Il y a des gens qui veulent qu’on change des choses, et on serait des idiots de ne pas le faire», a-t-il déclaré.
Questionné sur son association avec la frange complotiste, le chef conservateur a affirmé qu’il resterait ferme sur ses valeurs liées «aux droits civiques et aux libertés individuelles», qui sont le «dénominateur commun» du parti, à ses dires.
Pas de «chicane» avec la communauté anglophone
Ayant courtisé la communauté anglophone québécoise tout au long de sa campagne électorale, Éric Duhaime a profité de l'occasion pour réitérer son opposition au projet de loi 96. «La loi 96 n’est pas une loi qui faisait avancer le français au Québec ; c’est une loi qui visait à cibler et à partir un débat — pour ne pas dire une chicane avec la communauté anglophone —, ce à quoi on ne souscrit pas», a-t-il déclaré. M. Duhaime a également précisé que le nationalisme du Parti conservateur était «positif», et que les anglophones étaient des «alliés» dans la défense et la promotion du fait français au Québec. Interrogé sur sa position nationaliste, le chef conservateur a souligné que le PCQ s’inscrivait dans un contexte «post-question nationale» et qu'il comptait inclure dans ce débat la communauté anglophone, qui possède «des droits historiques au Québec».
Il a aussi fait allusion au dossier de l’immigration, un sujet qui risque de «préoccuper davantage» le parti au cours des prochains mois, affirmant que les Québécois devaient «parler d’une seule voix». «À peu près tout le monde au Québec est d’accord pour que le Québec soit maître d’œuvre en matière d’immigration, et qu’on rapatrie nos pouvoirs en matière d’immigration. Moi je ne veux pas être un adversaire de M. Legault sur cette question-là, je veux être un allié», a-t-il ajouté.
M. Duhaime a achevé son allocution en soulignant qu’il était «confiant» par rapport à l'évolution de son parti, malgré le manque d’unanimité parmi ses candidats. Ce bilan de la campagne électorale s’inscrit dans un contexte d’insatisfaction au sein du PCQ, où deux groupes s’opposent quant aux décisions concernant l’avenir de la formation politique. Si certains estiment que le chef conservateur doit remanier son équipe en remplaçant ses plus proches collaborateurs, d’autres préféreraient maintenir le statu quo. «Je pense que c’est positif le brassage qui se passe présentement, et je pense que le parti va en ressortir renforcé», a-t-il conclu.
Élo Gauthier Lamothe, La Presse Canadienne
https://www.msn.com/fr-ca/actualites/qu ... r-AA13wxmL
Élo Gauthier Lamothe
29 Octobre 2022
DRUMMONDVILLE, Qc — Le Parti conservateur du Québec (PCQ) a l’ambition de se «professionnaliser» dans les quatre années à venir, a déclaré samedi son chef Éric Duhaime, ajoutant que ce travail ne faisait que commencer. L'équipe du Parti conservateur connaîtra des «changements», assure Éric Duhaime
Des membres de la formation étaient rassemblés à Drummondville pour effectuer à huis clos le bilan de la dernière campagne électorale. Malgré sa récolte de 13 % des suffrages, la formation n'a fait élire aucun député, pas même son chef.
M. Duhaime s’est adressé aux journalistes à sa sortie du bilan et s’est dit «très heureux» de son déroulement, affirmant que l'exercice s’était fait «dans le calme et dans le respect». Le chef a également reconnu que certains candidats conservateurs avaient été déçus des résultats électoraux, mais a assuré que le parti resterait «tourné vers l’avenir» et que des gens allaient «s’ajouter» aux effectifs. «Il y a des gens qui veulent qu’on change des choses, et on serait des idiots de ne pas le faire», a-t-il déclaré.
Questionné sur son association avec la frange complotiste, le chef conservateur a affirmé qu’il resterait ferme sur ses valeurs liées «aux droits civiques et aux libertés individuelles», qui sont le «dénominateur commun» du parti, à ses dires.
Pas de «chicane» avec la communauté anglophone
Ayant courtisé la communauté anglophone québécoise tout au long de sa campagne électorale, Éric Duhaime a profité de l'occasion pour réitérer son opposition au projet de loi 96. «La loi 96 n’est pas une loi qui faisait avancer le français au Québec ; c’est une loi qui visait à cibler et à partir un débat — pour ne pas dire une chicane avec la communauté anglophone —, ce à quoi on ne souscrit pas», a-t-il déclaré. M. Duhaime a également précisé que le nationalisme du Parti conservateur était «positif», et que les anglophones étaient des «alliés» dans la défense et la promotion du fait français au Québec. Interrogé sur sa position nationaliste, le chef conservateur a souligné que le PCQ s’inscrivait dans un contexte «post-question nationale» et qu'il comptait inclure dans ce débat la communauté anglophone, qui possède «des droits historiques au Québec».
Il a aussi fait allusion au dossier de l’immigration, un sujet qui risque de «préoccuper davantage» le parti au cours des prochains mois, affirmant que les Québécois devaient «parler d’une seule voix». «À peu près tout le monde au Québec est d’accord pour que le Québec soit maître d’œuvre en matière d’immigration, et qu’on rapatrie nos pouvoirs en matière d’immigration. Moi je ne veux pas être un adversaire de M. Legault sur cette question-là, je veux être un allié», a-t-il ajouté.
M. Duhaime a achevé son allocution en soulignant qu’il était «confiant» par rapport à l'évolution de son parti, malgré le manque d’unanimité parmi ses candidats. Ce bilan de la campagne électorale s’inscrit dans un contexte d’insatisfaction au sein du PCQ, où deux groupes s’opposent quant aux décisions concernant l’avenir de la formation politique. Si certains estiment que le chef conservateur doit remanier son équipe en remplaçant ses plus proches collaborateurs, d’autres préféreraient maintenir le statu quo. «Je pense que c’est positif le brassage qui se passe présentement, et je pense que le parti va en ressortir renforcé», a-t-il conclu.
Élo Gauthier Lamothe, La Presse Canadienne
https://www.msn.com/fr-ca/actualites/qu ... r-AA13wxmL
MSN / Radio-Canada
Bilan du PCQ : « Il y a des gens qui sont déçus et j’en suis », admet Éric Duhaime
On est 125 candidats, il se peut qu'il y ait un, deux ou trois candidats qui ont été plus insatisfaits, mais ça ne reflète pas le climat que j'ai vécu ici», a mentionné Jacinthe-Eve Arel, candidate du parti dans Portneuf. Elle dit penser que les principales critiques viennent de l'extérieur du caucus.
- CBC/Radio-Canada - samedi
Alexandre Duval
29 Octobre 2022
À la fin de la rencontre, Éric Duhaime s'est fait rassurant : Ça a été un exercice tout à fait sain. Ça s'est fait dans le respect et dans le calme», a-t-il déclaré en ajoutant que le parti conservateur en sortait grandi». S'il a convenu que certains candidats étaient actuellement déçus, il a affirmé que c'est pas la faute des gens».
Les membres du caucus interrogés par Radio-Canada samedi ont tous souligné que la rencontre s'était déroulée dans un climat serein et que la direction du parti avait été à l'écoute.
On est 125 candidats, il se peut qu'il y ait un, deux ou trois candidats qui ont été plus insatisfaits, mais ça ne reflète pas le climat que j'ai vécu ici», a mentionné Jacinthe-Eve Arel, candidate du parti dans Portneuf. Elle dit penser que les principales critiques viennent de l'extérieur du caucus.
En début de semaine, M. Duhaime s'était adressé aux militants via les réseaux sociaux. Je comprends qu'il y ait de la déception [...] mais ce n'est pas l'apocalypse», a-t-il déclaré avant de souligner la forte croissance de son parti et le fait que le PCQ est celui qui compte actuellement le plus de membres sur la scène provinciale.
Un avis partagé par le stratège conservateur Rodolphe Husny. En entrevue à l'émission Les faits d'abord, il a souligné que le PCQ est passé de 500 membres à plus de 60 000 en très peu de temps. Si je devais leur donner un conseil, c'est de ne pas prendre du café, mais plutôt de la tisane et de regarder les choses avec un peu de recul, », a-t-il déclaré quelques heures avant le début de la rencontre du parti. M. Husny croit toutefois que le Parti conservateur aurait dû se concentrer sur quelques circonscriptions favorables, comme l'avait fait Québec solidaire à ses débuts, ce qui lui aurait permis de moins se disperser.
Tournée des régions au menu
Au-delà de la nécessaire consolidation des assises organisationnelles du parti, le PCQ devra s’entendre sur les grands axes idéologiques qu’il compte mettre en avant afin d’élargir une base qui s’était initialement réunie pour dénoncer les restrictions sanitaires adoptées par le gouvernement durant la pandémie. Il va falloir qu'on mature», a résumé M. Duhaime lors de son allocution du début de semaine. Samedi, il a souligné qu'à la différence de la précédente campagne, le Parti conservateur aurait cette fois du temps pour s'organiser, ainsi que des ressources financières. Le chef du parti a indiqué qu'il entamera, à partir de la semaine prochaine, une tournée des régions pour écouter les observations de ses membres. Un congrès est aussi au menu au printemps ou à l'automne 2023.
D'ici là, le parti se bat pour faire changer les règles parlementaires afin d'obtenir un bureau à l'Assemblée nationale, ainsi que le droit d'y tenir des points de presse. Si la CAQ n'a pas encore répondu à sa demande, M. Duhaime a affirmé samedi avoir le soutien de certains partis, sans les nommer.
Avec les informations de Alexandre Duval
https://www.msn.com/fr-ca/actualites/qu ... r-AA13wpi2
Radio-Canada
Parti conservateur du Québec : l’heure des choix
Éric Duhaime en conférence de presse l'automne. Au-delà des questions organisationnelles, le Parti conservateur du Québec et son chef, Éric Duhaime, devront d'abord clarifier leur position idéologique.
- Hugo Lavallée
Publié le 29 octobre 2022
Conséquence : une guerre intestine couve, nous apprenait plus tôt cette semaine notre collègue Alexandre Duval. À qui revient la responsabilité de la défaite? Ceux qui ont orchestré la dernière campagne électorale doivent-ils conserver leur poste ou les fautes qu’ils ont commises méritent-elles qu’on fasse le grand ménage? Bien sûr, toute formation politique qui souhaite progresser doit attribuer les postes clés aux bonnes personnes. La campagne menée par les conservateurs était certes lacunaire – on n’a qu’à penser à la façon dont a été géré l’épisode des taxes impayées –, mais les militants auraient tort de consacrer trop d’énergie à la recherche de coupables. L’essentiel est ailleurs.
Au-delà des questions organisationnelles, le parti devra surtout clarifier sa position idéologique, comme cela a déjà été abondamment souligné ces derniers temps. C’est que la croissance du PCQ, depuis un an et demi, a été aussi fulgurante que désordonnée. À la base militante traditionnelle du parti – mobilisée autour de politiques fiscales et économiques résolument à droite – s’est greffé tout un groupe d’électeurs ayant surtout en commun leur opposition aux mesures sanitaires. Ils partagent aussi, bien souvent, une certaine méfiance à l’égard de l’État et de ses institutions.
Lors du grand rassemblement tenu au Centre Vidéotron durant la campagne électorale, l’hétérogénéité de la foule était visible. Des gens venus des quatre coins du Québec exhibaient fièrement les affiches à l’effigie du candidat de leur circonscription. Quelques anglophones parsemaient l’auditoire. Des entrepreneurs bien nantis côtoyaient les électeurs les plus modestes, mais l’éclectisme n’y était pas que socioéconomique. Interrogés sur les ratés du système de santé, des citoyens prônaient le désengagement le plus complet de l’État, tandis que d’autres souhaitaient au contraire abolir les subventions aux entreprises pour mieux financer les services publics. L'ambiguïté était la même à propos des questions identitaires.
Quelle direction prendre?
Comme le soulignait cette semaine dans un texte la militante Joanne Marcotte, le virage à gauche du Parti libéral et l’interventionnisme économique de la Coalition avenir Québec (CAQ) ont libéré une place à la droite du spectre économique où le PCQ peut espérer croître. C’est visiblement cet espace que le chef du parti a tenté d’occuper durant la campagne électorale.
En ce qui concerne l'identité québécoise, en revanche, la direction du PCQ s’est montrée plus ambiguë. Lorsqu’il s’est lancé dans la course à la direction du Parti conservateur du Québec en novembre 2020, Éric Duhaime avait déclaré qu’il serait très ferme sur la défense et la promotion de l’identité québécoise, de notre culture unique et de notre langue française. On connaît la suite. Derrière une affichette sur laquelle figuraient les mots Bill 96 marqués d’un signe d’interdiction rouge, le chef conservateur a plutôt promis en campagne d’abroger la loi censée renforcer la loi 101.
Les positions du parti en matière d’immigration sont aussi équivoques. Si Éric Duhaime a évoqué la construction d’un mur à la frontière pour juguler l’arrivée des demandeurs d’asile en territoire québécois, des militants souhaitent au contraire augmenter les seuils dans un souci d’éliminer toute entrave au développement économique.
D’autres questions mériteront sans doute d’être soulevées ces prochains mois. Le parti devrait-il adopter une position plus affirmée en ce qui a trait à l’environnement? Aller plus loin au chapitre de la privatisation des services publics? Promettre des réformes pour renforcer le lien de confiance entre les citoyens et leurs institutions? Les résultats des dernières élections guideront sans doute les militants dans leur réflexion, mais rien n’est hélas blanc ou noir. C’est que le PCQ a fait des gains dans des circonscriptions disparates.
Sur quel électorat miser?
À l’échelle du Québec, les conservateurs ont indéniablement obtenu leurs meilleurs résultats dans la région de Chaudière-Appalaches. C’est dans Beauce-Sud que le score a été le plus élevé, le candidat Jonathan Poulin ayant récolté 16 187 votes et 43,4 % d’appui. En fait, le PCQ a obtenu plus de votes dans les 7 circonscriptions de Chaudière-Appalaches que dans les 27 de l’île de Montréal. Le parti s'est aussi distingué dans la région de la Capitale-Nationale, en Mauricie et au Centre-du-Québec. Il faut également souligner les bons scores du PCQ dans une poignée de circonscriptions de l’ouest de l’île de Montréal. Dans le bastion libéral de D’Arcy-McGee, le PCQ est allé chercher 22 % d’appui, soit 5677 votes bien comptés. Aucun de ses adversaires libéraux de l’île de Montréal n’a cependant été sérieusement inquiété comme ont pu l’être les candidats de la Coalition avenir Québec dans la grande région de Québec.
Les conservateurs ont jusqu’ici voulu ménager la chèvre et le chou, en courtisant plusieurs clientèles électorales à la fois, mais ils devront tôt ou tard faire des choix. Il semble inévitable dans les circonstances que cela entraîne des départs autant que de nouvelles adhésions.
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/19 ... aime-crise
Le Soleil
Les conservateurs affirment leur unité, malgré les tensions
Le Parti conservateur du Québec (PCQ) affirme être sorti uni de son bilan de campagne. Un post-mortem qui se déroulait sur fond de grogne. Le chef conservateur, Éric Duhaime, s'est dit «heureux» de l'exercice. Il affirme que son parti est maintenant tourné vers le futur.
- Le Soleil
Thomas Laberge
29 octobre 2022, Mis à jour le 30 octobre 2022
Beaucoup de grogne a rejailli dans les médias, notamment au sujet de la posture nationaliste du parti. «Notre nationalisme, il est positif, il inclut la communauté anglophone qui a des droits historiques au Québec. [...] La loi 96 n'est pas une loi qui fait avancer le français au Québec», a dit le chef conservateur. Questionné au sujet des fuites dans les médias cette semaine, Éric Duhaime a assuré qu’il n’avait pas de rancœur envers les responsables. « C'est sûr qu'on ne règle pas les problèmes d'un parti politique en pissant dans les oreilles des journalistes. Mais je ne leur en tiens pas rigueur » — Éric Duhaime, chef du PCQ
Le chef conservateur doit partir en tournée des régions la semaine prochaine. 65 candidats ont répondu positivement à l'invitation de leur parti. Durant la rencontre, les discussions ont tourné autour du travail des candidats, des outils technologiques utilisés durant la campagne, de la plateforme électorale, des communications, de la publicité et de l’appui régional. Les candidats présents semblaient plutôt satisfaits de l’exercice. «Ç’a été une journée constructive. Il reste des choses à éclairer, mais dans l'ensemble je suis satisfait», a dit le candidat défait dans La Peltrie, Stéphane Lachance. «Ça fait du bien après toute la semaine qu'on a connue dans les journaux. J'estime qu'on ne doit pas laver notre linge sale, s'il y en a, sur la place publique», a dit la comédienne Anne Casabonne, qui a tenté de se faire élire dans Iberville. «On a eu la chance d’exprimer tout ce qu’on avait à exprimer», a affirmé Jacinthe-Eve Arel, qui a tenté de se faire élire dans Portneuf. Elle reconnaît qu’il est possible que quelques candidats insatisfaits se soient exprimés dans les médias, mais que cela ne reflète pas l'ambiance de la rencontre.
Avant la rencontre, Jacinthe-Eve Arel n’a pas voulu dire si elle allait rester au sein du PCQ. « Quatre ans, c’est long dans une vie. Je ne peux pas vous dire où je serais dans quatre ans, mais certainement que je vais rester très près de la politique. Je suis une conservatrice fiscale. » — Jacinthe-Eve Arel, candidate dans Portneuf «J’ai été surprise à quel point la rencontre a été productive», a affirmé en anglais la candidate défaite dans D'Arcy-McGee, Bonnie Feigenbaum.
Le PCQ a obtenu 13 % des votes. Un score similaire à celui des autres partis d'opposition. Toutefois, le parti n'a fait élire aucun candidat.
https://www.lesoleil.com/2022/10/29/les ... aee01dacc9
.
- Le Quotidien / Le Soleil
«On a voulu m'exclure» - Jonathan Hamel
Jonathan Hamel. Ce dernier s’est présenté en marge de la rencontre de samedi, mais n’a pas assisté aux délibérations. «On a voulu m'exclure. C'est comme ça que j'interprète la chose», a-t-il dit pour expliquer son absence au post-mortem.- Le Soleil
Thomas Laberge
30 octobre 2022
Il en a profité pour écorcher le PCQ.- «À mon avis, il y a des gens qui ne sont pas à leur place, particulièrement au niveau de la direction. Il y a des gens qui ont des opinions qui sont très largement opposées à ce que le parti et le chef véhiculent. La gestion de la campagne a été désastreuse à plusieurs égards. Et c'est exactement le point de vue qui est partagé par plusieurs» » — Jonathan Hamel, militant du PCQ
https://www.lequotidien.com/2022/10/29/ ... aee01dacc9
https://www.lesoleil.com/2022/10/29/les ... aee01dacc9 - Le Soleil
TVA Nouvelles
Bilan de campagne pour les membres du Parti conservateur du Québec
Samedi, Éric Duhaime a lancé à ses troupes un appel à l’unité. «On ne règle pas les problèmes dans un parti politique en pissant dans les oreilles d’un journaliste», a-t-il dit, avant de remarquer qu’il «y a des enjeux pour lesquels il faut arrêter de se diviser en tant que Québécois. Être nationaliste, c’est savoir unir les Québécois».
- Gabriel Côté
Agence QMI
Publié le 29 octobre 2022
«On a fait ce qu’on pouvait avec ce qu’on avait», a résumé Éric Duhaime après la rencontre. Le chef conservateur dit avoir pris acte des constats faits par ses candidats, et il a assuré qu’il «y aura des changements»... mais pas sur la question du nationalisme, qui a été le noyau d’un conflit entre les diverses franges du PCQ au cours de la semaine. D’un côté, des membres du parti ont reproché à Éric Duhaime d’avoir consacré trop de temps et d’énergie dans des circonscriptions anglophones de Montréal. De l’autre, plusieurs ont témoigné de leur inquiétude que le parti ne prenne des positions anti-immigration si l’entourage du chef demeure le même.
Samedi, Éric Duhaime a lancé à ses troupes un appel à l’unité. «On ne règle pas les problèmes dans un parti politique en pissant dans les oreilles d’un journaliste», a-t-il dit, avant de remarquer qu’il «y a des enjeux pour lesquels il faut arrêter de se diviser en tant que Québécois. Être nationaliste, c’est savoir unir les Québécois».
Bilan mitigé
De l’avis de plusieurs candidats, la grogne au sein du parti s’explique par les attentes élevées qui ont été déçues au contact de la réalité. «Il y avait de grandes attentes, et il y a un petit peu de déception», a dit laconiquement la présidente du parti et candidate défaite dans Jean-Lesage, Denise Peters. Avant la rencontre, le candidat défait dans La Peltrie, Stéphane Lachance, a exprimé que «bien des choses» se sont mal passées selon lui dans la campagne conservatrice à Québec, sans toutefois préciser ce qu’il entendait par là. Par après, M. Lachance a confié avoir exprimé ses doutes quant à certains «enjeux organisationnels et de communication» pendant la campagne, mais il s’est dit confiant que le parti allait trouver des solutions au cours des prochaines années.
Finances
Malgré ces dissensions internes, le PCQ est en meilleure santé financière que jamais. Ayant récolté 530 786 votes au dernier scrutin, le parti recevra 1 390 659 $ chaque année pour les quatre prochaines années, comme un vote représente actuellement 2,62 $ par an, par électeur. À noter que ce montant est indexé chaque année. Au cours du mandat, le PCQ récoltera en conséquence au moins 5,5 M$ en financement du directeur général des élections du Québec (DGEQ) pour chaque vote obtenu.
«Il y a des gens qui vont se bonifier et qui vont bonifier notre structure, parce qu’on a maintenant des budgets pour pouvoir même avoir des employés permanents, ce qu’on n’avait pas. On aura aussi du temps pour visiter chacune des circonscriptions», a souligné Éric Duhaime. Le chef conservateur a d'ailleurs annoncé qu'il entreprendra dès la semaine prochaine une tournée des régions.
Ce qu’ils ont dit
«Moi je suis plus personnellement de droite économique. En tant que fils d’immigrant, l’aspect plus de droite nationale identitaire ça vient moins me chercher. Ça, c’est mon opinion. Il y a d’autres gens qui sont plus nationalistes. Le débat est ouvert», a dit Karim Elayoubi, candidat défait du PCQ dans Argenteuil. «Les gens qui parlent dans les journaux, ce ne sont pas toujours des gens qui sont pour l’intérêt du parti. Je pense que ceux qui sont là pour l’intérêt du parti et qui sont là pour les quatre prochaines années n’iront pas dans les journaux pour régler ces problèmes-là», a déclaré le candidat défait du PCQ dans Vanier-Les Rivières, Donald Gagnon. «Bien des choses», a pesté Stéphane Lachance en répondant à la question de savoir ce qu’il s’est mal passé dans la campagne conservatrice à Québec.
«Quatre ans c’est long dans une vie, donc je ne peux pas dire où je serai dans quatre ans. Mais certainement que je vais rester très près de la politique, et certainement que je suis une conservatrice fiscale et que je me retrouve dans le discours de l’économie de droite», a dit Jacinthe-Eve Arel, candidate défaite dans Portneuf, en réponse à la question de savoir si elle sera encore dans les rangs du PCQ à la prochaine élection.
https://www.tvanouvelles.ca/2022/10/29/ ... -du-quebec
28 octobre 2022
PCQ - Le monde a l'envers, Post-Mortem, avec Eric Duhaime - 28 Octobre 2022
Éric Duhaime revient sur sa récente campagne comme chef du Parti conservateur du Québec. — toile.pub @partis-politiques.
Le Journal de Montreal / TVA
«Le monde à l'envers» diffusée à TVA - Éric Duhaime prêt à rencontrer son équipe
Le chef du Parti conservateur du Québec (PCQ), Éric Duhaime, a également accepté l’invitation lancée par Stéphan Bureau. Il est notamment revenu sur sa campagne, qu’il considère comme un demi-succès plutôt qu’un demi-échec.
- TVA
Stéphan Bureau
28 octobre 2022
https://www.journaldemontreal.com/2022/ ... au-front-1
MSN / La Presse canadienne
Conflit interne au PCQ : un changement de garde à prévoir
Des démarches sont en cours pour brasser les cartes au sein du PCQ, secoué par une « guerre intestine ». Radio-Canada a appris que des démarches sont en cours pour nommer un nouveau directeur exécutif, entre autres.
- La Presse canadienne
Bernard Brault
Alexandre Duval
28 octobre 2022
Selon nos informations, un ami d’Éric Duhaime est dans le viseur pour occuper ce poste à la tête du PCQ. Il s’agit de Patrick Bégin, ex-directeur de la programmation de la station de radio FM93, à Québec, du temps où M. Duhaime y animait une émission. Joint au téléphone, M. Bégin n’a pas voulu confirmer ou infirmer qu’il a été approché. Il a toutefois participé à la dernière campagne électorale aux côtés du chef, et plusieurs estiment qu’il est taillé sur mesure pour occuper la fonction de directeur exécutif.
Ce poste ne serait toutefois pas le seul qui pourrait changer de mains au PCQ, selon nos informations. Le bureau exécutif national doit se réunir d’ici la mi-novembre et c’est à ce moment que le brassage de cartes pourra véritablement débuter. Il n’y aura pas de congédiement», assure Éric Duhaime lors d’un bref appel avec Radio-Canada. Rien ne va se faire dans la précipitation», ajoute-t-il.
Au terme des élections provinciales, le 3 octobre dernier, un groupe de conservateurs insatisfaits de la manière dont la campagne s’est déroulée a commencé à réclamer des changements dans l’entourage d’Éric Duhaime. De proches collaborateurs du chef sont notamment accusés d’avoir pris de mauvaises décisions, d’avoir mal géré certains aspects de la campagne et de ne pas avoir écouté les conseils prodigués par des organisateurs d’expérience. A contrario, leurs détracteurs se font reprocher de chercher des boucs émissaires et de vouloir prendre le contrôle du PCQ au moment où le parti n’a jamais été aussi populaire et n’a jamais eu autant de financement.
Les candidats et les organisateurs du PCQ seront réunis à Drummondville, samedi, pour faire le bilan de la campagne électorale. M. Duhaime affirme que la discussion, qui se fera à huis clos, ne portera pas sur le conflit interne et les changements à venir.
D’un commun accord»
L’actuel directeur exécutif, qui fait partie des personnes ciblées par les critiques des conservateurs mécontents, indique qu’il est prêt à délaisser son poste actuel, tout en affirmant son souhait de rester actif dans l’organisation. Raffael Cavaliere confirme qu'il participe même au processus qui vise à lui trouver un remplaçant. Je cherche des gens pour venir m’épauler. C’est d’un commun accord.» Interrogé pour savoir si la crise actuelle est la cause de sa décision, M. Cavaliere soutient qu’il envisageait de quitter son poste de directeur exécutif avant même le début de la campagne électorale.
Un salaire pour Duhaime
M. Cavaliere affirme que le bureau exécutif était persuadé que les résultats électoraux permettraient au PCQ d’obtenir un meilleur financement, ce qui allait inévitablement se traduire par l’embauche de nouveaux employés au sein du parti. Le chef, Éric Duhaime, fait une lecture semblable de la situation. Il ajoute d’ailleurs qu’il compte demander formellement au PCQ de lui verser un salaire alors qu’il avait volontairement accepté de s’en priver lorsque les finances du parti étaient plus précaires. Sa demande devrait être traitée lors de la rencontre du bureau exécutif national prévue d’ici la mi-novembre. M. Duhaime estime qu’un salaire comparable à l’indemnité de base d’un député, qui s’élève actuellement à 101 561 $, selon le site web de l’Assemblée nationale, serait justifié.
https://www.msn.com/fr-ca/actualites/qu ... r-AA13t8FO
25 octobre 2022
Duhaime en direct : le live du 25 octobre
Ce soir pour mon live du mardi, dès 19h, je fais mon post-mortem de la dernière campagne électorale, où on en est, où on s'en va. — Éric Duhaime - Chaîne officielle.
Le Journal de Québec
PCQ: ces vautours qui rôdent autour de Duhaime
C’est tout de même particulier que ces militants décident de se faire entendre maintenant, en 2022. Où étaient-ils du temps d’Adrien Pouliot – lorsque le Parti conservateur du Québec était somme toute inexistant – en matière de financement, de membership, de visibilité, de candidats et d’idées?
- Le Journal de Québec
YASMINE ABDELFADEL
Mardi, 25 octobre
C’est tout de même particulier que ces militants décident de se faire entendre maintenant, en 2022. Où étaient-ils du temps d’Adrien Pouliot – lorsque le Parti conservateur du Québec était somme toute inexistant – en matière de financement, de membership, de visibilité, de candidats et d’idées? Où étaient-ils avec leurs savantes stratégies et leurs ambitions pour les tenants de la droite lorsque le PCQ récoltait un maigre 1% des votes?
Maintenant que le financement du parti s’élèvera à un million de dollars par année, et donc à quatre millions d’ici les prochaines élections, les vautours sortent de leur trou. Qu’on aime Éric Duhaime ou pas, qu’on apprécie ses idées ou non, ne pas reconnaître le miracle qu’il a réussi à faire, c’est non seulement faire preuve de mauvaise foi, mais c'est habiter tout simplement sur une autre planète. Qui aurait cru, il y a deux ans, que M. Duhaime allait prendre un véhicule politique en ruine et le transformerait en un bolide capable d’entrer dans la course des grands? Le PCQ n’a peut-être pas de député pour le représenter à l’Assemblée nationale, mais il est passé près de le faire, notamment en Beauce! Rien que ça, ça mérite du respect.
Est-ce qu’il y a des ajustements à faire dans le message, la qualité des candidats choisis, les idées et la manière de les communiquer? Évidemment! D’ailleurs, tous les partis devraient faire cet exercice. Est-ce le temps de remettre en question le leadership d’Éric Duhaime? Absolument pas. La colle et la peinture sur le bolide bricolé par Éric Duhaime ne sont pas tout à fait sèches. Donner des coups de pied sur la carlingue fragile pourrait la faire revenir à son état primaire: une minoune que tout le monde fuit.
https://www.journaldequebec.com/2022/10 ... de-duhaime
Radio-Canada
« Guerre intestine » au Parti conservateur du Québec
Le chef du Parti conservateur du Québec Éric Duhaime prononçant son discours de défaite au Manoir du Lac Delage.
Deux camps aux antipodes s'opposent au sein du Parti conservateur du Québec.
- Alexandre Duval
Publié le 25 octobre 2022
La guerre pourrait d’ailleurs éclater au grand jour samedi. Les candidats conservateurs défaits doivent se réunir dans un hôtel de Drummondville pour faire le bilan de la campagne qui a culminé le 3 octobre dernier. Ce rassemblement pourrait vite devenir un test de leadership pour Éric Duhaime, selon un candidat qui a tenté de se faire élire dans une circonscription de la grande région de Québec. « Il va y avoir beaucoup de grogne et d'insatisfaction », prédit-il.
- « On s’attend à deux choses de notre chef : une réelle écoute et du ménage dans sa garde rapprochée. » — Une citation de Un candidat du PCQ défait dans la grande région de Québec.
« Des boucs émissaires »
Les collaborateurs qui ont fait campagne avec M. Duhaime sont notamment accusés d’avoir mal géré certains épisodes, comme celui des taxes impayées de leur chef, ou d’avoir été à l’origine de fautes d'orthographe sur les affiches électorales.
Ils auraient aussi mené une campagne trop axée sur le chef, selon leurs détracteurs, ce qui aurait conduit à un sentiment d’abandon chez certains candidats. On leur reproche également d’avoir « centralisé » la prise de décision et de ne pas avoir tenu compte des conseils prodigués par certains organisateurs aguerris, dont la sénatrice Josée Verner qui agissait à titre de présidente de la campagne. « On cherche des boucs émissaires sans trop vouloir attaquer le chef », regrette un responsable de l’organisation de la campagne. Éric Duhaime était le véritable capitaine du navire, selon lui.
- « Il y a beaucoup de choses qui ont été dites sur les décisions qui ont été prises, mais le directeur de la campagne, en vérité, c’était Éric Duhaime lui-même. » — Une citation de Un responsable de l'organisation de la campagne électorale du PCQ
Lâcher la COVID
Malgré ces lignes de fracture, un point commun semble se dessiner : les deux camps manifestent un certain désir d’en finir avec l’omniprésence du discours antimesures sanitaires. « Le but, c’est de tasser ça le plus possible », soutient un membre influent du PCQ dans la région de Québec. Selon lui, Éric Duhaime « s’est tiré dans le pied » en mettant trop l’accent sur ce thème durant la campagne. « La grosse montée du PCQ est en lien avec la COVID-19 et les mesures sanitaires. C’est bon quand tu veux monter une campagne, mais c’est moins bon sur le long terme », dit-il. Un proche du chef est du même avis et croit que le Parti conservateur doit devenir « un parti axé sur le développement du Québec », quitte à se mettre à dos la frange de l’électorat complotiste qui lui était favorable jusqu’ici. « Si dans notre base de 60 000 membres il y a des [individus] qui sont focalisés juste là-dessus, eh bien, ils débarqueront. D’autres vont embarquer à leur place. »
À la demande d’entrevue de Radio-Canada, l’attaché de presse d’Éric Duhaime a répondu qu’il préférait ne pas formuler de commentaire.
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/19 ... e-election
Le Soleil
(Jonathan Hamel) Un militant encombrant pour le parti de Duhaime
Le parti lui réclame de «retourner immédiatement ce document, dans son intégralité». On donne 48 heures au militant pour se conformer. La lettre a été remise à l’adresse de Jonathan Hamel le 13 octobre 2022 par un huissier de justice.
- Le Soleil
Thomas Laberge
25 octobre 2022
«Il a été porté à l'attention du Parti conservateur du Québec - Équipe Éric Duhaime, que vous êtes en possession de documents confidentiels et privilégiés, qui dans ce cas est la liste complète de tous les donateurs, membres et sympathisants [...] du Parti conservateur du Québec», peut-on lire dans une lettre envoyée par l’avocat du PCQ et adressée à Jonathan Hamel, dont Le Soleil a obtenu copie.
Le parti lui réclame de «retourner immédiatement ce document, dans son intégralité». La missive indique également que si M. Hamel ne se conforme pas, des «actions en justice» pourraient être entreprises. On donne 48 heures au militant pour se conformer. La lettre a été remise à l’adresse de Jonathan Hamel le 13 octobre 2022 par un huissier de justice.
«Menaces, calomnie et diffamation»
Le 14 octobre, l’avocat de Jonathan Hamel, Me Jean-Félix Racicot – qui a été candidat pour le Parti conservateur dans Borduas –, a répondu au PCQ dans une lettre. «Le 1er octobre dernier, M. Raffael Cavaliere a transmis un courriel à mon client l'avisant qu'un "export massif de la liste électorale" aurait été fait ce même jour par mon client et l'avisant de détruire le tout immédiatement. Le même jour, moins de 20 minutes après le prétendu événement, votre cliente avait déjà sa réponse», peut-on lire.
Le principal intéressé réfute, par le biais de son avocat, les accusations du PCQ. «Mon client [Jonathan Hamel] vous prie de bien vouloir communiquer à ces personnes que les menaces, la calomnie et la diffamation ne seront d'aucun secours pour eux afin d'éluder leur responsabilité et que s'ils entendaient y recourir, notamment pour affirmer faussement que mon client détient sans droit une liste des donateurs, membres et sympathisants du parti, toutes les procédures judiciaires utiles seront entreprises contre eux sans autre avis ni délai.»
Par courriel au Soleil, Jonathan Hamel accuse le directeur exécutif du parti Raffael Cavaliere d’utiliser cette histoire pour son intérêt. «Je n’émettrai aucun autre commentaire que ceux dans la lettre d’avocat en lien avec l’histoire des données qui est, sans l’ombre d’un doute, montée en épingle par et pour les intérêts de Raffael Cavaliere.» Une source bien placée au parti affirme que le torchon brûle entre M. Cavaliere et Jonathan Hamel, notamment en raison de divergences sur les orientations idéologiques du parti. Le PCQ n'a pas retourné notre demande de réaction au sujet de ce différend entre lui et Jonathan Hamel.
Le PCQ évasif sur le rôle d’Hamel
Le PCQ reste très évasif concernant ses liens avec Jonathan Hamel. Or, il semble qu’il a bel et bien exercé une influence au sein du parti avant et pendant les élections et qu’il a eu des liens avec des candidats, selon deux courriels dont Le Soleil a obtenu copie.
Dans un courriel envoyé à une cinquantaine de candidats conservateurs – dont Éric Duhaime –, Jonathan Hamel donne la «réaction officielle» du parti et du chef à un article de Radio-Canada. Un autre courriel du PCQ envoyé le 22 juillet demande aux candidats du parti de remplir un questionnaire. Le courriel est envoyé par la présidente de la commission des communications du Parti conservateur, Véronique Gagnon, et Jonathan Hamel est en copie conforme.
Peu de temps avant la campagne électorale, Le Soleil a demandé au PCQ quelles étaient les fonctions de M. Hamel au sein du parti. «Monsieur Hamel n'a aucune fonction officielle au sein du Parti conservateur du Québec, il n’est pas employé et n’a jamais signé de contrat», avait alors répondu l’attaché de presse du chef du Parti conservateur du Québec, Cédric Lapointe.
Contacté à peu près au même moment, Jonathan Hamel avait affirmé sensiblement la même chose. «Je n'ai pas de rôle officiel au PCQ ni au Parti conservateur du Canada. Je suis membre et donateur pour les deux. Je connais personnellement Éric [Duhaime] et quelques candidats et il me fait plaisir de leur faire part de mes observations / conseils à titre perso», a-t-il écrit par courriel.
Une source au sein du parti affirme que M. Hamel a reçu un avertissement en lien avec ses agissements. «Jonathan s’implique à plusieurs égards et participe à certains de nos évènements, mais en réponse à l’envoi du courriel, nous avons avisé Jonathan de ne pas dépasser les limites du militantisme», a-t-elle dit.
Questionné à savoir si tous les militants du parti ont accès aux communications internes du PCQ et aux courriels des candidats, cette même source a répondu par la négative. Elle affirme toutefois que Jonathan Hamel a une certaine influence au sein du PCQ, et qu’elle ne sait pas comment il a eu les accès.
Une autre source conservatrice indique que, bien que Jonathan Hamel n’avait pas de fonction officielle, il était un bénévole très impliqué. Elle ajoute qu’il n’avait que faire des avertissements du parti quant à son implication. Cette même source laisse comprendre que M. Hamel était une importante source d’irritation pour le PCQ durant la campagne.
https://www.lesoleil.com/2022/10/25/un- ... a5cdd65d83