Droits des premières nations
Posté : 23 oct. 2022 18:14
DROITS DES PREMIÈRES NATIONS
Reconnaître et arrêter le génocide envers les autochtones
La colonisation des territoires qui font désormais partie du Canada et du Québec a été extrêmement violente envers les premiers peuples. Les gouvernements, en collaboration avec l’Église catholique ont perpétrer un génocide envers les premiers peuples de ces territoires et le moment est venu pour reconnaître les faits et de poser des gestes concrets pour apporter justice, pour documenter les événements et pour s’assurer que l’État moderne fait tout ce qui est possible pour guérir les blessures.
Rappelons que la définition de « génocide » par l’ONU est la suivante : « le meurtre de membres du groupe ; des atteintes graves à l’intégrité physique ou mentale de membres du groupe; la soumission intentionnelle du groupe à des conditions d’existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle; des mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe. » Tous ces gestes ont été posés au Québec et nous avons le devoir de le reconnaître et de soutenir les victimes et leurs enfants qui sont tout aussi affectés par les horreurs du passé. Il faut également s’assurer de mettre fin aux tactiques génocidaires en luttant contre le racisme systémique.
Le retour des terres
Au moment où le Québec a été colonisé, l’ensemble du territoire appartenait aux communautés autochtones. Les colonisateurs se sont imposés avec une force génocidaire en prenant des terres sans droit. Aujourd’hui le Québec est un endroit diversifié ou plusieurs peuples vivent ensemble. Les communautés autochtones sont soumises à un racisme institutionnalisé et vivent sur de petites terres qui ne leur permettent pas de pratiquer leur mode de vie traditionnel. Certaines communautés ont tellement peu d’espace que les membres sont forcés de partir. Dans cette optique, le Parti Vert du Québec s’engage à céder de grandes sections du territoire aux nations autochtones. Les communautés qui manquent d’espace se verront donner des terres additionnelles où ils pourront continuer à grandir.
Répondre aux enjeux de discrimination systémique et corriger la situation
Les enjeux de discrimination systémiques envers les personnes autochtones se perpétuent. Il faut corriger la situation tout en guérissant les blessures endurées depuis la colonisation, qui sont bien connues et documentées, de plus les diverses commissions ont déjà formulé des recommandations concrètes, réalisables et justes. Ce qu’il manque pour donner suite aux recommandations de ces commissions c’est la volonté politique d’agir. Au Parti Vert du Québec nous croyons que le temps est venu de poser des gestes concrets et de bâtir l’avenir ensemble avec les premiers peuples en reconnaissant leurs droits et leurs connexions à leurs terres. Nous avons le devoir d’agir dès maintenant et nous le ferons.
Lutter contre le problème du racisme dans le système de santé
Le gouvernement du Québec doit reconnaître officiellement le racisme systémique et contribuer activement à son élimination par différentes mesures énoncées par la coroner Gehane Kamel. Un encadrement plus strict et des mesures disciplinaires plus rapides doivent aussi être formulés pour répondre à la souffrance que le racisme systémique engendre sur les peuples autochtones dans le système de santé. Ce qui s’est passé avec Joyce Echaquan aux mains
du système de santé est inacceptable et choquant mais tristement loin d’être un cas isolé. Le racisme existe dans le système de santé québécois. Il s’agit d’un endroit clé où le racisme systémique s’exerce au Québec et nous avons tous le devoir d’éliminer le racisme partout au Québec que ça soit dans notre système de santé, dans l’éducation, entre les mains des policiers et partout ailleurs.
Accorder des sièges à l’assemblée nationale aux 11 nations autochtones
Afin de céder un pouvoir important aux peuples autochtones au sein de la démocratie québécoise, le Parti Vert du Québec s’engage à offrir un siège à l’Assemblée nationale pour chacune des 11 nations autochtones et une aux autochtones habitant à l’extérieur des communautés pour un total de 12 sièges.
Ce geste de réconciliation pourrait donner la possibilité aux autochtones de choisir le gouvernement en cas d’un parlement minoritaire, tout en promouvant le dialogue, l’écoute et des échanges au sein du parlement.
Autonomie territoriale et sociale
Le Parti Vert du Québec appuie l’autodétermination des peuples autochtones. En termes de gestion du territoire, les Premières Nations devraient avoir le pouvoir de bloquer des projets de développement (ou d’exploitation) sur leurs terres ancestrales. Sur le plan social, les Autochtones devraient avoir davantage de contrôle sur les services sociaux, notamment pour réduire l’envoi des enfants autochtones dans des familles d’accueil non autochtones. En ce sens, l’entente signée avec la nation attikamek est un exemple à suivre. De plus, nous considérons que la jeunesse autochtone est l’avenir des Premières Nations et qu’il est donc nécessaire d’augmenter l’aide et les investissements envers les jeunes autochtones.
Reconnaissance formelle des gouvernements autochtones
Le Parti Vert du Québec appuie la reconnaissance formelle des gouvernements autochtones dans la Constitution canadienne afin qu’ils puissent bénéficier de la même reconnaissance que les gouvernements provinciaux et le gouvernement fédéral.
Permettre le retour vers la gouvernance traditionnelle
Le Parti Vert du Québec reconnaît que la loi fédérale sur les Indiens de 1876 (encore en vigueur) est une loi fondamentalement raciste qui a été conçue pour enlever l’autonomie des Premières Nations dans l’esprit du colonialisme et qu’elle prive les Premières Nations d’autonomie et constitue un affront à leurs droits fondamentaux. Plus particulièrement, cette loi empêche ces dernières de conserver leur modèle de gouvernance traditionnelle. Le Parti Vert du Québec soutient que la loi sur les Indiens demeure raciste et colonialiste à ce jour et qu’elle devrait être renversée afin de permettre aux Premières Nations la possibilité de transitionner vers un mode de gouvernance traditionnel.
Préservation des langues autochtones
Un gouvernement du Parti Vert du Québec mettra en place des ressources pour restaurer les langues en voie de disparition et aidera les jeunes autochtones à apprendre leurs langues avec la mise en place de cours gratuits comme nous le proposons pour le français et l’anglais. Au Québec, certaines langues autochtones sont en voie de disparition. Les jeunes n’ont souvent pas accès à des cours d’apprentissage dans leur langue et ont peu d’opportunités pour l’apprendre. Cette perte linguistique apporte avec elle, une perte de culture et d’identité. Nous reconnaissons que les gouvernements successifs ont posé des gestes stratégiques pour empêcher les Autochtones de parler leur langue et de pratiquer leur culture. Bien qu’aucun geste ne puisse réparer le passé, il est de notre devoir de faire tout ce que nous pouvons pour préserver les langues autochtones. À l’heure actuelle, la langue huronne ne compte aucun locuteur au Québec, l’Abénakis n’en compte qu’une demi- douzaine et le Micmac seulement 750. L’Algonquin et le Mohawk sont employés par environ 4700 et 2500 personnes respectivement. La situation est plus urgente que jamais.
Droits des autochtones hors réserves
Le Parti Vert du Québec est de l’avis que la loi sur les Indiens bafoue les droits des Premières Nations qui habitent en dehors des réserves. La réconciliation nécessite un changement d’approche de la part du gouvernement fédéral comme stipulé dans le jugement de la Cour Suprême Tsilhqot’in de 2012 et Daniels de 2016.
Source — Justice sociale | 2022 | P.27-29 Programme [PVQ].
Reconnaître et arrêter le génocide envers les autochtones
La colonisation des territoires qui font désormais partie du Canada et du Québec a été extrêmement violente envers les premiers peuples. Les gouvernements, en collaboration avec l’Église catholique ont perpétrer un génocide envers les premiers peuples de ces territoires et le moment est venu pour reconnaître les faits et de poser des gestes concrets pour apporter justice, pour documenter les événements et pour s’assurer que l’État moderne fait tout ce qui est possible pour guérir les blessures.
Rappelons que la définition de « génocide » par l’ONU est la suivante : « le meurtre de membres du groupe ; des atteintes graves à l’intégrité physique ou mentale de membres du groupe; la soumission intentionnelle du groupe à des conditions d’existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle; des mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe. » Tous ces gestes ont été posés au Québec et nous avons le devoir de le reconnaître et de soutenir les victimes et leurs enfants qui sont tout aussi affectés par les horreurs du passé. Il faut également s’assurer de mettre fin aux tactiques génocidaires en luttant contre le racisme systémique.
Le retour des terres
Au moment où le Québec a été colonisé, l’ensemble du territoire appartenait aux communautés autochtones. Les colonisateurs se sont imposés avec une force génocidaire en prenant des terres sans droit. Aujourd’hui le Québec est un endroit diversifié ou plusieurs peuples vivent ensemble. Les communautés autochtones sont soumises à un racisme institutionnalisé et vivent sur de petites terres qui ne leur permettent pas de pratiquer leur mode de vie traditionnel. Certaines communautés ont tellement peu d’espace que les membres sont forcés de partir. Dans cette optique, le Parti Vert du Québec s’engage à céder de grandes sections du territoire aux nations autochtones. Les communautés qui manquent d’espace se verront donner des terres additionnelles où ils pourront continuer à grandir.
Répondre aux enjeux de discrimination systémique et corriger la situation
Les enjeux de discrimination systémiques envers les personnes autochtones se perpétuent. Il faut corriger la situation tout en guérissant les blessures endurées depuis la colonisation, qui sont bien connues et documentées, de plus les diverses commissions ont déjà formulé des recommandations concrètes, réalisables et justes. Ce qu’il manque pour donner suite aux recommandations de ces commissions c’est la volonté politique d’agir. Au Parti Vert du Québec nous croyons que le temps est venu de poser des gestes concrets et de bâtir l’avenir ensemble avec les premiers peuples en reconnaissant leurs droits et leurs connexions à leurs terres. Nous avons le devoir d’agir dès maintenant et nous le ferons.
Lutter contre le problème du racisme dans le système de santé
Le gouvernement du Québec doit reconnaître officiellement le racisme systémique et contribuer activement à son élimination par différentes mesures énoncées par la coroner Gehane Kamel. Un encadrement plus strict et des mesures disciplinaires plus rapides doivent aussi être formulés pour répondre à la souffrance que le racisme systémique engendre sur les peuples autochtones dans le système de santé. Ce qui s’est passé avec Joyce Echaquan aux mains
du système de santé est inacceptable et choquant mais tristement loin d’être un cas isolé. Le racisme existe dans le système de santé québécois. Il s’agit d’un endroit clé où le racisme systémique s’exerce au Québec et nous avons tous le devoir d’éliminer le racisme partout au Québec que ça soit dans notre système de santé, dans l’éducation, entre les mains des policiers et partout ailleurs.
Accorder des sièges à l’assemblée nationale aux 11 nations autochtones
Afin de céder un pouvoir important aux peuples autochtones au sein de la démocratie québécoise, le Parti Vert du Québec s’engage à offrir un siège à l’Assemblée nationale pour chacune des 11 nations autochtones et une aux autochtones habitant à l’extérieur des communautés pour un total de 12 sièges.
Ce geste de réconciliation pourrait donner la possibilité aux autochtones de choisir le gouvernement en cas d’un parlement minoritaire, tout en promouvant le dialogue, l’écoute et des échanges au sein du parlement.
Autonomie territoriale et sociale
Le Parti Vert du Québec appuie l’autodétermination des peuples autochtones. En termes de gestion du territoire, les Premières Nations devraient avoir le pouvoir de bloquer des projets de développement (ou d’exploitation) sur leurs terres ancestrales. Sur le plan social, les Autochtones devraient avoir davantage de contrôle sur les services sociaux, notamment pour réduire l’envoi des enfants autochtones dans des familles d’accueil non autochtones. En ce sens, l’entente signée avec la nation attikamek est un exemple à suivre. De plus, nous considérons que la jeunesse autochtone est l’avenir des Premières Nations et qu’il est donc nécessaire d’augmenter l’aide et les investissements envers les jeunes autochtones.
Reconnaissance formelle des gouvernements autochtones
Le Parti Vert du Québec appuie la reconnaissance formelle des gouvernements autochtones dans la Constitution canadienne afin qu’ils puissent bénéficier de la même reconnaissance que les gouvernements provinciaux et le gouvernement fédéral.
Permettre le retour vers la gouvernance traditionnelle
Le Parti Vert du Québec reconnaît que la loi fédérale sur les Indiens de 1876 (encore en vigueur) est une loi fondamentalement raciste qui a été conçue pour enlever l’autonomie des Premières Nations dans l’esprit du colonialisme et qu’elle prive les Premières Nations d’autonomie et constitue un affront à leurs droits fondamentaux. Plus particulièrement, cette loi empêche ces dernières de conserver leur modèle de gouvernance traditionnelle. Le Parti Vert du Québec soutient que la loi sur les Indiens demeure raciste et colonialiste à ce jour et qu’elle devrait être renversée afin de permettre aux Premières Nations la possibilité de transitionner vers un mode de gouvernance traditionnel.
Préservation des langues autochtones
Un gouvernement du Parti Vert du Québec mettra en place des ressources pour restaurer les langues en voie de disparition et aidera les jeunes autochtones à apprendre leurs langues avec la mise en place de cours gratuits comme nous le proposons pour le français et l’anglais. Au Québec, certaines langues autochtones sont en voie de disparition. Les jeunes n’ont souvent pas accès à des cours d’apprentissage dans leur langue et ont peu d’opportunités pour l’apprendre. Cette perte linguistique apporte avec elle, une perte de culture et d’identité. Nous reconnaissons que les gouvernements successifs ont posé des gestes stratégiques pour empêcher les Autochtones de parler leur langue et de pratiquer leur culture. Bien qu’aucun geste ne puisse réparer le passé, il est de notre devoir de faire tout ce que nous pouvons pour préserver les langues autochtones. À l’heure actuelle, la langue huronne ne compte aucun locuteur au Québec, l’Abénakis n’en compte qu’une demi- douzaine et le Micmac seulement 750. L’Algonquin et le Mohawk sont employés par environ 4700 et 2500 personnes respectivement. La situation est plus urgente que jamais.
Droits des autochtones hors réserves
Le Parti Vert du Québec est de l’avis que la loi sur les Indiens bafoue les droits des Premières Nations qui habitent en dehors des réserves. La réconciliation nécessite un changement d’approche de la part du gouvernement fédéral comme stipulé dans le jugement de la Cour Suprême Tsilhqot’in de 2012 et Daniels de 2016.
Source — Justice sociale | 2022 | P.27-29 Programme [PVQ].