Changements climatiques, et les énergies fossiles
Posté : 23 oct. 2022 14:32
CHANGEMENTS CLIMATIQUES, ET LES ÉNERGIES FOSSILES
Transition énergétique rapide: atteindre la carboneutralité d’ici 2035
Au Parti Vert du Québec nous avons de loin le plan le plus ambitieux pour la réduction de CO2 et l’ensemble des GES. Ce plan vise les émissions nettes-zéro d’ici 2035. C’est-à- dire une réduction majeure dans tous les secteurs combinés avec des mesures concrètes pour capter le CO2 incluant le reboisement, la captation des émissions de méthane et l’interdiction de l’enfouissement des déchets organiques. Ce projet nécessitera des changements majeurs dans nos vies quotidiennes. Il s’agit d’un projet de société que nous sommes fiers de porter. Nous reconnaissons que la transition vers les émissions nettes-zéro devra se faire en collaboration avec tous en respect de la justice sociale et économique.
Nous reconnaissons qu’une transition énergétique rapide nécessitera des investissements importants à court terme. Un gouvernement du Parti Vert du Québec s’engage à dépenser un minimum de 500 milliards de dollars dans un premier mandat pour donner un grand coup de barre dans une transition énergétique rapide, efficace et équitable.
Assainir l’air en milieu urbain
Les grandes villes du Québec sont présentement inondées par de l’air pollué. Une récente étude estime que 7700 personnes sont décédées de façon prématurée chaque année au Canada et que le smog coûte au-dessus de 36 milliards à l’économie du pays. Sur le plan local, l’Association pulmonaire estime que 1540 de ces décès surviennent dans la grande région Montréalaise chaque année.
Pour remédier la situation, le Parti Vert du Québec propose les mesures suivantes :
En 2020, le Québec a consommé près de 11 milliards de litres de carburants, surpassant toutes les années précédentes. Les deux tiers des véhicules vendus étaient des VUS ou des camions légers. Ce statu quo n’est pas durable. Il est temps de poser des gestes concrets pour lutter contre les changements climatiques et les émissions provenant du domaine des transports.
Les avis des experts sont clairs; pour réduire les gaz à effet de serre et lutter contre les changements climatiques, nous devons poser des gestes concrets pour réduire la consommation d’essence et des énergies fossiles. C’est pour ces raisons que le Parti Vert du Québec propose d’augmenter le prix du carbone à 200 $ la tonne en 2023 avec une augmentation de 40 $ par année par la suite. La taxe sur le carbone sera également ajoutée à tout bien importé afin de tenir compte des émissions générées dans d’autres pays qui fabriquent des produits utilisés au Québec.
Carte carbone
Toutefois, toute augmentation du prix de carbone doit tenir compte des réalités économiques des personnes, des familles et des régions. Voici pourquoi nous appuyons un système de raisonnement qui permettra une gestion plus équitable du prix du carbone. Nous proposons d’offrir une exemption du prix du carbone à chaque résident du Québec. Le nombre de litres d’essence exempts sera déterminé en fonction de la proximité des résidents aux transports en commun et de leur capacité de réduire leurs émissions. Les enfants auront également droit à une exemption. Cela permettra par exemple aux familles qui habitent en région de recevoir un grand nombre de litres d’exemption alors qu’une personne qui habite dans la métropole à proximité des transports en commun recevra une exemption beaucoup plus restreinte. De plus, ce changement sera jumelé avec un étalement majeur du réseau de transports en commun qui sera désormais gratuit, plus fréquent, rapide et confortable. Les litres d’essence exemptés de la taxe carbone seront accordés sur une base mensuelle et chaque résident aura une carte carbone. En présentant la carte carbone aux détaillants d’essence, le prix du carbone sera déduit de la facture directement à la pompe. Chaque litre d’essence acheté qui dépasse l’exemption sera assujetti au prix sur le carbone qui sera d’environ 0,46 $/L. L’argent provenant du prix carbone sera inject é dans le fond vert du Québec et servira au financement des transports en commun. Nous prévoyons d’exempter 40 % des achats d’essence lors de la première année et de diminuer progressivement les exemptions par la suite.
Cela permettra à l’État québécois de générer 2,7 milliards de dollars en revenus pour les transports en commun dès la première année.
Test climat pour tout nouveau projet gouvernemental
Chaque projet industriel vient avec des émissions de GES. À l’heure actuelle, le gouvernement ne comptabilise pas les émissions associées avec les grands projets au Québec. L’information associée à ces émissions est essentielle pour toute prise de décision sur les mérites d’un projet. Pour ces raisons, un gouvernement du Parti Vert instaurera un test climat pour tout nouveau grand projet gouvernemental sur le territoire du Québec.
Réduire les émissions gouvernementales et paragouvernementales
Mesurer l’empreinte carbone du gouvernement et de ses instances (ministères, agences, sociétés d’État, organismes gouvernementaux et paragouvernementaux) et implanter une cible de carboneutralité pour l’année 2035.
Instaurer une loi contre toute nouvelle infrastructure pétrolière
La multiplication des infrastructures pétrolières est incompatible avec la lutte contre les changements climatiques. C’est pour cette raison que le Parti Vert du Québec s’oppose à tout projet d’oléoduc, de port pétrolier et d’autres infractions semblables telles que les forages et les projets d’extraction ou d’exploitation. La construction de nouvelles infrastructures liera l’économie du Québec à une industrie en déclin pour des décennies à venir. En ce qui a trait aux oléoducs existants, le PVQ considère qu’ils sont insécuritaires dû à des déversements quotidiens affectant négativement l’écosystème.
Abolir l’ensemble des subventions dans l’industrie pétrolière
En 2018, le Québec a dépensé aux alentours de 300 millions de dollars par année en subventions à l’industrie pétrolière. Selon le Parti Vert du Québec et l’ensemble du mouvement écologiste, ces subventions doivent être abolies dès maintenant et en intégralité. Ces subventions empêchent le Québec de progresser vers une véritable transition énergétique et seraient mieux investies dans la transition énergétique et le soutien aux initiatives vertes.
Éliminer les combustibles fossiles dans le chauffage des immeubles
Au Québec, un grand nombre d’immeubles sont chauffés avec le mazout et le gaz naturel. Ces énergies fossiles sont facilement remplaçables avec du chauffage électrique et la géothermie. Alors que le Québec est en surplus d’électricité et que les nouveaux projets d’éoliennes visent à augmenter notre capacité de production, le remplacement des combustibles dans le chauffage des immeubles devrait être une priorité.
Le Parti Vert du Québec appuie des subventions importantes qui nous permettront d’éliminer complètement la consommation d’énergies fossiles pour le chauffage résidentiel, industrielle et commerciale d’ici l’année 2035.
Augmentation des amendes pour des infractions environnementales
Les amendes pour les infractions liées à la loi sur la qualité de l’environnement sont actuellement très faibles. Les gens qui ne respectent pas la loi sont rarement tenus responsables de leurs actions et ceux qui le sont ne sont pas sévèrement punis. C’est pourquoi le Parti Vert du Québec propose de considérablement augmenter les amendes pour les infractions environnementales sur le territoire du Québec. Ce faisant, nous souhaitons établir des amendes proportionnelles au revenu de la personne physique ou morale ne respectant pas la loi, suivi d’un multiplicateur selon le nombre de récidives du non-respect de ces lois.
Appuyer la mise en place d’une police environnementale au Québec
Le Parti Vert du Québec propose de mettre en place une nouvelle unité policière dévouée aux enquêtes de nature environnementale. Cette unité policière aura des experts du domaine environnemental, des détectives spécialisés et des policiers conventionnels qui collaborent ensemble sur les enquêtes. Cette nouvelle force policière sera encadrée par une nouvelle Loi sur la police environnementale qui les dotera des leviers juridiques nécessaires pour obtenir les outils, le financement et les pouvoirs qui seront nécessaires pour leur travail. Inscrire le principe de précaution dans les lois environnementales À l’heure actuelle, l’état du droit au Québec en matière d’environnement fait en sorte que les citoyens affectés par des émissions toxiques ou d’autres contaminants sont tenus de prouver, hors de tout doute raisonnable, qu’ils ont subi des effets négatifs liés à la pollution en question avant que les tribunaux interviennent pour les protéger. Pour remédier à la situation, le Parti Vert du Québec vise à inscrire le principe de précaution dans la loi sur la qualité de l’environnement. Cette modification permettra aux tribunaux d’intervenir dès que la santé ou l’environnement est menacé par un contaminant. Les entreprises auront ainsi le devoir de démontrer que leurs pratiques sont sécuritaires, hors de tout doute raisonnable.
Source — Transition écologique et environnement | 2022 | P.12-15 Programme [PVQ].
Transition énergétique rapide: atteindre la carboneutralité d’ici 2035
Au Parti Vert du Québec nous avons de loin le plan le plus ambitieux pour la réduction de CO2 et l’ensemble des GES. Ce plan vise les émissions nettes-zéro d’ici 2035. C’est-à- dire une réduction majeure dans tous les secteurs combinés avec des mesures concrètes pour capter le CO2 incluant le reboisement, la captation des émissions de méthane et l’interdiction de l’enfouissement des déchets organiques. Ce projet nécessitera des changements majeurs dans nos vies quotidiennes. Il s’agit d’un projet de société que nous sommes fiers de porter. Nous reconnaissons que la transition vers les émissions nettes-zéro devra se faire en collaboration avec tous en respect de la justice sociale et économique.
Nous reconnaissons qu’une transition énergétique rapide nécessitera des investissements importants à court terme. Un gouvernement du Parti Vert du Québec s’engage à dépenser un minimum de 500 milliards de dollars dans un premier mandat pour donner un grand coup de barre dans une transition énergétique rapide, efficace et équitable.
Assainir l’air en milieu urbain
Les grandes villes du Québec sont présentement inondées par de l’air pollué. Une récente étude estime que 7700 personnes sont décédées de façon prématurée chaque année au Canada et que le smog coûte au-dessus de 36 milliards à l’économie du pays. Sur le plan local, l’Association pulmonaire estime que 1540 de ces décès surviennent dans la grande région Montréalaise chaque année.
Pour remédier la situation, le Parti Vert du Québec propose les mesures suivantes :
- • Une interdiction complète sur la combustion du bois en milieu urbain
• La conversion des systèmes de chauffage au mazout et au gaz naturel vers l’électricité
• Des mesures qui restreignent le nombre de véhicules qui ont accès à la métropole
• Des zones sans automobiles dans les 30 plus grandes villes du Québec
• La mise en place de plus de végétation, notamment des vignes, arbres, toits verts, etc.
En 2020, le Québec a consommé près de 11 milliards de litres de carburants, surpassant toutes les années précédentes. Les deux tiers des véhicules vendus étaient des VUS ou des camions légers. Ce statu quo n’est pas durable. Il est temps de poser des gestes concrets pour lutter contre les changements climatiques et les émissions provenant du domaine des transports.
Les avis des experts sont clairs; pour réduire les gaz à effet de serre et lutter contre les changements climatiques, nous devons poser des gestes concrets pour réduire la consommation d’essence et des énergies fossiles. C’est pour ces raisons que le Parti Vert du Québec propose d’augmenter le prix du carbone à 200 $ la tonne en 2023 avec une augmentation de 40 $ par année par la suite. La taxe sur le carbone sera également ajoutée à tout bien importé afin de tenir compte des émissions générées dans d’autres pays qui fabriquent des produits utilisés au Québec.
Carte carbone
Toutefois, toute augmentation du prix de carbone doit tenir compte des réalités économiques des personnes, des familles et des régions. Voici pourquoi nous appuyons un système de raisonnement qui permettra une gestion plus équitable du prix du carbone. Nous proposons d’offrir une exemption du prix du carbone à chaque résident du Québec. Le nombre de litres d’essence exempts sera déterminé en fonction de la proximité des résidents aux transports en commun et de leur capacité de réduire leurs émissions. Les enfants auront également droit à une exemption. Cela permettra par exemple aux familles qui habitent en région de recevoir un grand nombre de litres d’exemption alors qu’une personne qui habite dans la métropole à proximité des transports en commun recevra une exemption beaucoup plus restreinte. De plus, ce changement sera jumelé avec un étalement majeur du réseau de transports en commun qui sera désormais gratuit, plus fréquent, rapide et confortable. Les litres d’essence exemptés de la taxe carbone seront accordés sur une base mensuelle et chaque résident aura une carte carbone. En présentant la carte carbone aux détaillants d’essence, le prix du carbone sera déduit de la facture directement à la pompe. Chaque litre d’essence acheté qui dépasse l’exemption sera assujetti au prix sur le carbone qui sera d’environ 0,46 $/L. L’argent provenant du prix carbone sera inject é dans le fond vert du Québec et servira au financement des transports en commun. Nous prévoyons d’exempter 40 % des achats d’essence lors de la première année et de diminuer progressivement les exemptions par la suite.
Cela permettra à l’État québécois de générer 2,7 milliards de dollars en revenus pour les transports en commun dès la première année.
Test climat pour tout nouveau projet gouvernemental
Chaque projet industriel vient avec des émissions de GES. À l’heure actuelle, le gouvernement ne comptabilise pas les émissions associées avec les grands projets au Québec. L’information associée à ces émissions est essentielle pour toute prise de décision sur les mérites d’un projet. Pour ces raisons, un gouvernement du Parti Vert instaurera un test climat pour tout nouveau grand projet gouvernemental sur le territoire du Québec.
Réduire les émissions gouvernementales et paragouvernementales
Mesurer l’empreinte carbone du gouvernement et de ses instances (ministères, agences, sociétés d’État, organismes gouvernementaux et paragouvernementaux) et implanter une cible de carboneutralité pour l’année 2035.
Instaurer une loi contre toute nouvelle infrastructure pétrolière
La multiplication des infrastructures pétrolières est incompatible avec la lutte contre les changements climatiques. C’est pour cette raison que le Parti Vert du Québec s’oppose à tout projet d’oléoduc, de port pétrolier et d’autres infractions semblables telles que les forages et les projets d’extraction ou d’exploitation. La construction de nouvelles infrastructures liera l’économie du Québec à une industrie en déclin pour des décennies à venir. En ce qui a trait aux oléoducs existants, le PVQ considère qu’ils sont insécuritaires dû à des déversements quotidiens affectant négativement l’écosystème.
Abolir l’ensemble des subventions dans l’industrie pétrolière
En 2018, le Québec a dépensé aux alentours de 300 millions de dollars par année en subventions à l’industrie pétrolière. Selon le Parti Vert du Québec et l’ensemble du mouvement écologiste, ces subventions doivent être abolies dès maintenant et en intégralité. Ces subventions empêchent le Québec de progresser vers une véritable transition énergétique et seraient mieux investies dans la transition énergétique et le soutien aux initiatives vertes.
Éliminer les combustibles fossiles dans le chauffage des immeubles
Au Québec, un grand nombre d’immeubles sont chauffés avec le mazout et le gaz naturel. Ces énergies fossiles sont facilement remplaçables avec du chauffage électrique et la géothermie. Alors que le Québec est en surplus d’électricité et que les nouveaux projets d’éoliennes visent à augmenter notre capacité de production, le remplacement des combustibles dans le chauffage des immeubles devrait être une priorité.
Le Parti Vert du Québec appuie des subventions importantes qui nous permettront d’éliminer complètement la consommation d’énergies fossiles pour le chauffage résidentiel, industrielle et commerciale d’ici l’année 2035.
Augmentation des amendes pour des infractions environnementales
Les amendes pour les infractions liées à la loi sur la qualité de l’environnement sont actuellement très faibles. Les gens qui ne respectent pas la loi sont rarement tenus responsables de leurs actions et ceux qui le sont ne sont pas sévèrement punis. C’est pourquoi le Parti Vert du Québec propose de considérablement augmenter les amendes pour les infractions environnementales sur le territoire du Québec. Ce faisant, nous souhaitons établir des amendes proportionnelles au revenu de la personne physique ou morale ne respectant pas la loi, suivi d’un multiplicateur selon le nombre de récidives du non-respect de ces lois.
Appuyer la mise en place d’une police environnementale au Québec
Le Parti Vert du Québec propose de mettre en place une nouvelle unité policière dévouée aux enquêtes de nature environnementale. Cette unité policière aura des experts du domaine environnemental, des détectives spécialisés et des policiers conventionnels qui collaborent ensemble sur les enquêtes. Cette nouvelle force policière sera encadrée par une nouvelle Loi sur la police environnementale qui les dotera des leviers juridiques nécessaires pour obtenir les outils, le financement et les pouvoirs qui seront nécessaires pour leur travail. Inscrire le principe de précaution dans les lois environnementales À l’heure actuelle, l’état du droit au Québec en matière d’environnement fait en sorte que les citoyens affectés par des émissions toxiques ou d’autres contaminants sont tenus de prouver, hors de tout doute raisonnable, qu’ils ont subi des effets négatifs liés à la pollution en question avant que les tribunaux interviennent pour les protéger. Pour remédier à la situation, le Parti Vert du Québec vise à inscrire le principe de précaution dans la loi sur la qualité de l’environnement. Cette modification permettra aux tribunaux d’intervenir dès que la santé ou l’environnement est menacé par un contaminant. Les entreprises auront ainsi le devoir de démontrer que leurs pratiques sont sécuritaires, hors de tout doute raisonnable.
Source — Transition écologique et environnement | 2022 | P.12-15 Programme [PVQ].