Décroissance de l’industrie automobile
Posté : 23 oct. 2022 14:18
DÉCROISSANCE DE L’INDUSTRIE AUTOMOBILE
Décroissance juste et équitable pour le secteur automobile
La consommation de pétrole par des véhicules automobiles privés représente 22 % des émissions de GES totales du Québec, tout le transport routier contribuant à hauteur de 34,4 %. Les véhicules électriques sont moins polluants que les véhicules au pétrole, mais nécessitent des ressources considérables pour leur fabrication. Ils ont des répercussions environnementales importantes tant sur le plan de GES que sur la pollution de l’eau et la préservation des écosystèmes, mais aussi sur la santé humaine, notamment lors de l’extraction des ressources et du traitement des déchets automobiles à la fin de leur vie utile.
Il est important de bien considérer le nombre important de travailleurs qui seront affectés par une croissance de cette industrie et de prévoir des soutiens à cette transition. Cette industrie est plus grande que beaucoup de gens le croient et certains diront que nous sommes davantage dépendants des véhicules privés pour des emplois que pour le transport des personnes. Dans chaque ville vous trouverez des garages mécaniques, des stations d’essence, des vendeurs d’assurance, des vendeurs d’accessoires, des usines de fabrication de pièces, des cours à ferrailles, des agences publicitaires, des agents de financement, des concessionnaires, des revendeurs de véhicules et plus encore.
Toute transition économique faite pour lutter contre les changements climatiques devrait être juste et équitable. Les travailleurs de l’industrie automobile devront être affectés à d’autres tâches dans une autre industrie pour minimiser les effets sur l’emploi. C’est pour cette raison qu’un gouvernement du Parti Vert du Québec offrirait une garantie d’emploi à chaque travailleur-se de l’industrie automobile qui doit être réaffectée. Les travailleurs se verront offrir un autre emploi, la possibilité d’être payé pour retourner aux études et des retraites devancées. Cette garantie d’emploi est essentielle pour le bien être des travailleurs affectés et leurs familles et permettra au gouvernement d’accroître le soutien de la population envers des mesures importantes dans la transition et la lutte contre les changements climatiques.
Politique sur les véhicules électriques
Au Québec, environ 7 millions de véhicules circulent sur les routes quotidiennement, ce qui représente une hausse de 32 % du parc automobile en 20 ans. De plus, environ 140,000 véhicules par année sont mis au rancart, démontrant que le consumérisme des véhicules est chose commune au Québec. Puisque les véhicules routiers sont les plus grands objets de consommation qu’un citoyen puisse posséder, la mise à la «casse» de ces véhicules renforce la mécanique de surconsommation et dépersonnalise la responsabilité des citoyens envers les conséquences environnementales d’une mise à la casse.
De plus, bien que la plupart des véhicules électriques alimentés avec l’hydro-électricité émettent moins de GES que les véhicules qui fonctionnent au pétrole, leurs répercussions écologiques sont importantes et ne doivent pas être négligées. Les véhicules électriques ne sont pas une solution magique aux problèmes environnementaux du Québec et contrairement au marketing de l’industrie ils ne sont pas « zéro émission» puisque leurs fabrications et démantèlements nécessitent de nombreuses ressources naturelles incluant une quantité importante de pétrole. Le Parti Vert du Québec estime qu’il est urgent d’imposer des politiques qui visent une décroissance rapide du parc automobile dans son ensemble afin de protéger l’environnement.
Comment favoriser l’utilisation de véhicules électriques sur les routes du Québec ?
À l’heure actuelle, le gouvernement du Québec offre un rabais de 7 000 $ sur l’achat d’un véhicule électrique, le gouvernement fédéral ajoute une subvention allant jusqu’à 5 000 $. C’est-à- dire, les gouvernements versent jusqu’à 12 000 $ par véhicule électrique vendu en plus des nombreuses autres subventions offertes à l’industrie automobile.
Malgré ces subventions généreuses qui sont très coûteuses pour l’État, le prix des véhicules électriques après subventions demeure plus élevé que celui des véhicules à essence. Certains expliquent ce phénomène par le fait que les manufacturiers ont tendance à augmenter le prix des véhicules électriques en fonction des subventions offertes aux consommateurs par le gouvernement. Ces subventions sont inefficaces et représentent un moyen de transférer des fonds publics à l’industrie automobile sans obtenir de résultats concrets.
Pour ces raisons, le Parti Vert du Québec propose d’abolir les subventions à l’achat de véhicules électriques et d’investir ces sommes dans l’expansion des transports en commun urbains, interurbains et ruraux et la construction de l’infrastructure de recharge qui investit déjà un retard important. À notre avis, il est plus efficace d’atteindre les cibles d’électrification à travers l’imposition d’une loi plutôt qu’à travers des subventions importantes pour l’industrie automobile que nous souhaitons décroître. Un gouvernement Vert obligerait les fabricants automobiles à vendre des véhicules électriques neufs à partir de 2030.
Interdiction des publicités de vus
Les véhicules utilitaires sport (VUS) sont les plus vendus au Québec. Non seulement ils contribuent à la congestion des routes puisque ce sont des véhicules plus larges, ils contribuent aussi davantage à l’émission de GES et leur fabrication représente le deuxième secteur d’activité qui a contribué à l’augmentation des émissions de GES, après le secteur énergétique. Pour toutes ces raisons, le Parti Vert du Québec compte interdire la promotion de tels véhicules par l’entremise d’annonces publicitaires.
Établir une tarification basée sur le poids et la taille des véhicules routiers
Au Québec, les consommateurs ont tendance à acheter de plus en plus de grands véhicules énergivores. À travers les 30 dernières années, le poids et la taille des véhicules de promenade sur la route ont fortement augmenté au point d’annuler tous les gains en économie d’essence. Le poids moyen des véhicules a augmenté de 18 % en 20 ans.
Les deux tiers des véhicules neufs vendus au Québec sont des camions légers (VUS ou fourgonnettes) et notre consommation de carburants n’a jamais été plus élevée qu’en 2020, où nous avons consommé près de 11 milliards de litres. Cette tendance doit changer rapidement. Les Québécois sont en train de payer de plus en plus cher pour des véhicules de moins en moins efficaces. L’achat de véhicules coûte environ 16 milliards de dollars aux Québécois chaque année et représente une dépense courante de 10000 $ par citoyen. Pour lutter contre cette nouvelle tendance, le Parti Vert du Québec appuie une tarification de l’immatriculation basée sur le poids et la cylindrée des véhicules. Sous un gouvernement vert, il sera significativement plus cher d’acheter et d’immatriculer de grands véhicules énergivores. Les véhicules compacts, électriques et hybrides seront privilégiés dans le calcul des frais d’immatriculation. Les tarifs seront variables et calculés selon la taille du véhicule et selon l’accessibilité du réseau de transport dans la région administrative où le propriétaire du véhicule réside. Nous appuyons également une augmentation importante de la taxe sur les véhicules de luxe (avions, bateaux et voitures). Le Québec impose depuis 1998 des frais d’immatriculation supplémentaires de 1 % de la valeur excédentaire à 40000 $ pour les automobiles. Ce taux progresse cependant très faiblement. Le PVQ propose d’augmenter ce taux à 5 % effectif pour 2030.
Zones urbaines sans voitures dans les grandes villes et leur centre ville
Obliger les 30 plus grandes villes du Québec à aménager des zones sans automobiles aux cœurs de leurs centres-villes. Les villes pourront se fier à de généreuses subventions provinciales pour la mise en place d’aménagements favorisant les piétons et le transport actif.
Autopartage
Encourager le plus possible les services d’autopartage afin de réduire le nombre de véhicules sur la route en offrant des alternatives à la possession d’automobiles privées plus pratiques. Le PVQ s’appuie sur le rapport de Dunsky préparé pour Équiterre pour formuler les mesures proposées dans sa plateforme.
Le covoiturage est une partie essentielle de la réduction de notre consommation de pétrole. Malgré ce fait, le Québec impose des balises strictes qui empêchent toute personne de tirer profit du covoiturage, c’est-à-dire qu’une personne peut accepter des passagers dans son véhicule à condition qu’il ne facture que le prix de l’essence et les frais associés au véhicule. Autrement dit, le chauffeur n’a pas le droit de recevoir une rémunération ou d’être dédommagé monétairement pour avoir accepté des passagers. Cela fait en sorte que les applications de covoiturage tardent à se développer, car elles ne peuvent pas opérer de façon commerciale. Le Parti Vert du Québec appuie un cadre réglementaire qui encourage le covoiturage, qui reconnaît qu’il est tout à fait raisonnable de dédommager les chauffeurs pour leur service et que l’auto solo est une source d’émissions astronomiques et une nuisance à la lutte contre les changements climatiques. Pour ce faire, le Parti Vert du Québec préconise de nouveaux critères pour établir qu’une activité de covoiturage est commerciale. C’est la fréquence du covoiturage qui doit déterminer qu’une activité de covoiturage est commerciale et non pas la simple génération de profit.
Dire non au troisième lien routier entre les villes de Québec et Lévis
Le Parti Vert du Québec s’oppose catégoriquement à la construction d’un troisième lien entre Québec et Lévis, chiffré à un coût de 13 milliards de dollars pour sa construction et son exploitation durant son cycle de vie. De plus, un tel projet aura des effets importants qui nuiront à l’environnement et ne sont pas pris en considération par le gouvernement actuel. Ces énormes sommes d’argent seraient beaucoup plus utiles dans le secteur de la transition écologique qu’un projet de tunnel autoroutier dispendieux, inutile et dommageable pour l’environnement.
Source — Transition écologique et environnement | 2022 | P.8-12 Programme [PVQ].
Décroissance juste et équitable pour le secteur automobile
La consommation de pétrole par des véhicules automobiles privés représente 22 % des émissions de GES totales du Québec, tout le transport routier contribuant à hauteur de 34,4 %. Les véhicules électriques sont moins polluants que les véhicules au pétrole, mais nécessitent des ressources considérables pour leur fabrication. Ils ont des répercussions environnementales importantes tant sur le plan de GES que sur la pollution de l’eau et la préservation des écosystèmes, mais aussi sur la santé humaine, notamment lors de l’extraction des ressources et du traitement des déchets automobiles à la fin de leur vie utile.
Il est important de bien considérer le nombre important de travailleurs qui seront affectés par une croissance de cette industrie et de prévoir des soutiens à cette transition. Cette industrie est plus grande que beaucoup de gens le croient et certains diront que nous sommes davantage dépendants des véhicules privés pour des emplois que pour le transport des personnes. Dans chaque ville vous trouverez des garages mécaniques, des stations d’essence, des vendeurs d’assurance, des vendeurs d’accessoires, des usines de fabrication de pièces, des cours à ferrailles, des agences publicitaires, des agents de financement, des concessionnaires, des revendeurs de véhicules et plus encore.
Toute transition économique faite pour lutter contre les changements climatiques devrait être juste et équitable. Les travailleurs de l’industrie automobile devront être affectés à d’autres tâches dans une autre industrie pour minimiser les effets sur l’emploi. C’est pour cette raison qu’un gouvernement du Parti Vert du Québec offrirait une garantie d’emploi à chaque travailleur-se de l’industrie automobile qui doit être réaffectée. Les travailleurs se verront offrir un autre emploi, la possibilité d’être payé pour retourner aux études et des retraites devancées. Cette garantie d’emploi est essentielle pour le bien être des travailleurs affectés et leurs familles et permettra au gouvernement d’accroître le soutien de la population envers des mesures importantes dans la transition et la lutte contre les changements climatiques.
Politique sur les véhicules électriques
Au Québec, environ 7 millions de véhicules circulent sur les routes quotidiennement, ce qui représente une hausse de 32 % du parc automobile en 20 ans. De plus, environ 140,000 véhicules par année sont mis au rancart, démontrant que le consumérisme des véhicules est chose commune au Québec. Puisque les véhicules routiers sont les plus grands objets de consommation qu’un citoyen puisse posséder, la mise à la «casse» de ces véhicules renforce la mécanique de surconsommation et dépersonnalise la responsabilité des citoyens envers les conséquences environnementales d’une mise à la casse.
De plus, bien que la plupart des véhicules électriques alimentés avec l’hydro-électricité émettent moins de GES que les véhicules qui fonctionnent au pétrole, leurs répercussions écologiques sont importantes et ne doivent pas être négligées. Les véhicules électriques ne sont pas une solution magique aux problèmes environnementaux du Québec et contrairement au marketing de l’industrie ils ne sont pas « zéro émission» puisque leurs fabrications et démantèlements nécessitent de nombreuses ressources naturelles incluant une quantité importante de pétrole. Le Parti Vert du Québec estime qu’il est urgent d’imposer des politiques qui visent une décroissance rapide du parc automobile dans son ensemble afin de protéger l’environnement.
Comment favoriser l’utilisation de véhicules électriques sur les routes du Québec ?
À l’heure actuelle, le gouvernement du Québec offre un rabais de 7 000 $ sur l’achat d’un véhicule électrique, le gouvernement fédéral ajoute une subvention allant jusqu’à 5 000 $. C’est-à- dire, les gouvernements versent jusqu’à 12 000 $ par véhicule électrique vendu en plus des nombreuses autres subventions offertes à l’industrie automobile.
Malgré ces subventions généreuses qui sont très coûteuses pour l’État, le prix des véhicules électriques après subventions demeure plus élevé que celui des véhicules à essence. Certains expliquent ce phénomène par le fait que les manufacturiers ont tendance à augmenter le prix des véhicules électriques en fonction des subventions offertes aux consommateurs par le gouvernement. Ces subventions sont inefficaces et représentent un moyen de transférer des fonds publics à l’industrie automobile sans obtenir de résultats concrets.
Pour ces raisons, le Parti Vert du Québec propose d’abolir les subventions à l’achat de véhicules électriques et d’investir ces sommes dans l’expansion des transports en commun urbains, interurbains et ruraux et la construction de l’infrastructure de recharge qui investit déjà un retard important. À notre avis, il est plus efficace d’atteindre les cibles d’électrification à travers l’imposition d’une loi plutôt qu’à travers des subventions importantes pour l’industrie automobile que nous souhaitons décroître. Un gouvernement Vert obligerait les fabricants automobiles à vendre des véhicules électriques neufs à partir de 2030.
Interdiction des publicités de vus
Les véhicules utilitaires sport (VUS) sont les plus vendus au Québec. Non seulement ils contribuent à la congestion des routes puisque ce sont des véhicules plus larges, ils contribuent aussi davantage à l’émission de GES et leur fabrication représente le deuxième secteur d’activité qui a contribué à l’augmentation des émissions de GES, après le secteur énergétique. Pour toutes ces raisons, le Parti Vert du Québec compte interdire la promotion de tels véhicules par l’entremise d’annonces publicitaires.
Établir une tarification basée sur le poids et la taille des véhicules routiers
Au Québec, les consommateurs ont tendance à acheter de plus en plus de grands véhicules énergivores. À travers les 30 dernières années, le poids et la taille des véhicules de promenade sur la route ont fortement augmenté au point d’annuler tous les gains en économie d’essence. Le poids moyen des véhicules a augmenté de 18 % en 20 ans.
Les deux tiers des véhicules neufs vendus au Québec sont des camions légers (VUS ou fourgonnettes) et notre consommation de carburants n’a jamais été plus élevée qu’en 2020, où nous avons consommé près de 11 milliards de litres. Cette tendance doit changer rapidement. Les Québécois sont en train de payer de plus en plus cher pour des véhicules de moins en moins efficaces. L’achat de véhicules coûte environ 16 milliards de dollars aux Québécois chaque année et représente une dépense courante de 10000 $ par citoyen. Pour lutter contre cette nouvelle tendance, le Parti Vert du Québec appuie une tarification de l’immatriculation basée sur le poids et la cylindrée des véhicules. Sous un gouvernement vert, il sera significativement plus cher d’acheter et d’immatriculer de grands véhicules énergivores. Les véhicules compacts, électriques et hybrides seront privilégiés dans le calcul des frais d’immatriculation. Les tarifs seront variables et calculés selon la taille du véhicule et selon l’accessibilité du réseau de transport dans la région administrative où le propriétaire du véhicule réside. Nous appuyons également une augmentation importante de la taxe sur les véhicules de luxe (avions, bateaux et voitures). Le Québec impose depuis 1998 des frais d’immatriculation supplémentaires de 1 % de la valeur excédentaire à 40000 $ pour les automobiles. Ce taux progresse cependant très faiblement. Le PVQ propose d’augmenter ce taux à 5 % effectif pour 2030.
Zones urbaines sans voitures dans les grandes villes et leur centre ville
Obliger les 30 plus grandes villes du Québec à aménager des zones sans automobiles aux cœurs de leurs centres-villes. Les villes pourront se fier à de généreuses subventions provinciales pour la mise en place d’aménagements favorisant les piétons et le transport actif.
Autopartage
Encourager le plus possible les services d’autopartage afin de réduire le nombre de véhicules sur la route en offrant des alternatives à la possession d’automobiles privées plus pratiques. Le PVQ s’appuie sur le rapport de Dunsky préparé pour Équiterre pour formuler les mesures proposées dans sa plateforme.
- • Moderniser les politiques et règlements en vigueur en collaboration avec l’industrie. Certaines barrières nuisent au développement des services d’autopartage, notamment le montant maximal autorisé pour les services de covoiturage.
• Harmoniser les services de transports. Les différentes options de transports relèvent de différents ministères et différents paliers de gouvernement.
• Combiner les efforts dans le transport permettrait une vision harmonisée et durable avec des objectifs précis. Les partenariats entre les différents services de transports ont aussi permis un meilleur service aux usagers en permettant par exemple de réduire les frais d’abonnements (STM et Communauto notamment).
• Implanter des mesures incitatives pour aider l’industrie. Des mesures financières pourraient par exemple inclure l’allégement des frais des services d’abonnements, des crédits d’impôts pour l’abonnement à un tel service, la diminution des prix de stationnement pour l’autopartage, ou encore davantage d’incitatifs pour l’achat de véhicules électriques.
Le covoiturage est une partie essentielle de la réduction de notre consommation de pétrole. Malgré ce fait, le Québec impose des balises strictes qui empêchent toute personne de tirer profit du covoiturage, c’est-à-dire qu’une personne peut accepter des passagers dans son véhicule à condition qu’il ne facture que le prix de l’essence et les frais associés au véhicule. Autrement dit, le chauffeur n’a pas le droit de recevoir une rémunération ou d’être dédommagé monétairement pour avoir accepté des passagers. Cela fait en sorte que les applications de covoiturage tardent à se développer, car elles ne peuvent pas opérer de façon commerciale. Le Parti Vert du Québec appuie un cadre réglementaire qui encourage le covoiturage, qui reconnaît qu’il est tout à fait raisonnable de dédommager les chauffeurs pour leur service et que l’auto solo est une source d’émissions astronomiques et une nuisance à la lutte contre les changements climatiques. Pour ce faire, le Parti Vert du Québec préconise de nouveaux critères pour établir qu’une activité de covoiturage est commerciale. C’est la fréquence du covoiturage qui doit déterminer qu’une activité de covoiturage est commerciale et non pas la simple génération de profit.
Dire non au troisième lien routier entre les villes de Québec et Lévis
Le Parti Vert du Québec s’oppose catégoriquement à la construction d’un troisième lien entre Québec et Lévis, chiffré à un coût de 13 milliards de dollars pour sa construction et son exploitation durant son cycle de vie. De plus, un tel projet aura des effets importants qui nuiront à l’environnement et ne sont pas pris en considération par le gouvernement actuel. Ces énormes sommes d’argent seraient beaucoup plus utiles dans le secteur de la transition écologique qu’un projet de tunnel autoroutier dispendieux, inutile et dommageable pour l’environnement.
Source — Transition écologique et environnement | 2022 | P.8-12 Programme [PVQ].