Perpétuer notre langue comme levier de cohésion sociale et de fierté nationale
Posté : 23 oct. 2022 10:13
Perpétuer notre langue comme levier de cohésion sociale et de fierté nationale
Source de fierté, la langue française constitue une partition sur laquelle toutes les Québécoises et tous les Québécois doivent s’accorder. La Charte de la langue française nous permet d’assumer ce fait français dans toutes les sphères de notre société, en tout respect des droits linguistiques historiques de la communauté anglo-québécoise. Notre langue, avec ses accents régionaux, représente un lien privilégié de communication pour accueillir les nouveaux Québécois; c’est aussi un pont vers l’extérieur de nos frontières. Or, la pérennité de notre langue commune et officielle demeure fragile. Les données et les projections linguistiques annoncent un déclin important de la langue française au Québec, surtout dans la région de Montréal. Nous devons ainsi la soutenir, la porter et la fortifier pour consolider cet instrument singulier de cohésion sociale.
Le Parti Québécois aspire à :
Source de fierté, la langue française constitue une partition sur laquelle toutes les Québécoises et tous les Québécois doivent s’accorder. La Charte de la langue française nous permet d’assumer ce fait français dans toutes les sphères de notre société, en tout respect des droits linguistiques historiques de la communauté anglo-québécoise. Notre langue, avec ses accents régionaux, représente un lien privilégié de communication pour accueillir les nouveaux Québécois; c’est aussi un pont vers l’extérieur de nos frontières. Or, la pérennité de notre langue commune et officielle demeure fragile. Les données et les projections linguistiques annoncent un déclin important de la langue française au Québec, surtout dans la région de Montréal. Nous devons ainsi la soutenir, la porter et la fortifier pour consolider cet instrument singulier de cohésion sociale.
Le Parti Québécois aspire à :
- • constitutionnaliser le droit de vivre, d’étudier et de travailler en français;
• inciter la francisation des noms de commerces et d’événements;
• assurer que tous les documents produits par l’État sont rédigés en français;
• assurer la communication uniquement en français entre l’État et les entreprises sur le territoire québécois;
• promouvoir et entretenir auprès des citoyens la fierté d’utiliser la langue française, notamment par des campagnes de publicité et des activités de saine émulation parmi différents groupes;
• offrir les services du gouvernement du Québec aux Québécois allophones uniquement en français, tout en conservant un service en anglais pour la minorité historique anglophone;
• valoriser la transmission des connaissances en français, particulièrement dans le domaine scientifique;
• adapter l’offre de cours de francisation pour les néo-Québécois à leurs réalités familiales, scolaires et économiques, et les rendre obligatoires pour les réfugiés;
• rendre obligatoire la connaissance du français pour les immigrants avant leur arrivée au Québec, et intégrer des notions de culture et de citoyenneté québécoises dans ces cours;
• offrir des cours à distance permettant aux futurs immigrants d’apprendre le français;
• ajuster le nombre d’immigrants accueillis par le Québec chaque année, en fonction de notre capacité réelle d’intégrer en français, au marché de l’emploi et de régionaliser l’immigration;
• assurer l’accès aux services dans sa langue à la communauté historique angloquébécoise;
• soutenir l’apprentissage des langues autochtones;
• être partenaire de la préservation et de la vitalité des langues autochtones, de concert avec les peuples autochtones.
- • donner la priorité à l’apprentissage du français au préscolaire et au primaire, la lecture étant de première importance pour la formation de nos jeunes;
• octroyer un financement aux cégeps et aux universités anglophones qui soit le reflet du poids démographique de la minorité historique anglophone, tout en garantissant le droit aux anglophones de poursuivre leur parcours dans leur langue maternelle;
• modifier la loi 101 afin que celle-ci s’applique dans l’entièreté du réseau collégial;
• imposer une proportion maximale de cours en anglais aux universités et aux cégeps de langue française;
• valoriser l’inscription des diplômés du réseau secondaire anglophone aux collèges francophones;
• assurer la maîtrise de la langue française, par des examens de qualification finaux, lors de l’obtention d’un diplôme d’études collégiales, pour les secteurs francophone et anglophone.
- • garantir le droit de travailler en français;
• appliquer la Charte de la langue française aux entreprises du Québec de toutes les juridictions et aux petites entreprises;
• interdire l’exigence de parler anglais dans les affichages de postes lorsque ce n’est pas nécessaire;
• exiger de tous les membres des ordres professionnels reconnus qu’ils fournissent toute leur documentation en français sans frais à leurs clients ou patients;
• rendre exécutoires les constats d’infractions émis par l’Office québécois de la langue française, comme pour ceux du Code de la route.