Enseignement supérieur des cégeps et des universités
Posté : 21 oct. 2022 08:53
ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
Le développement du réseau des cégeps et des universités a permis aux Québécoises et aux Québécois de se développer et à notre économie d’innover et d’évoluer. Ces réseaux sont malheureusement trop souvent tenus pour acquis. Leur rôle est pourtant essentiel, partout au Québec. Alors que nous vivons une pénurie de main-d’œuvre généralisée, nous devons considérer toute la richesse de l’apport du réseau d’enseignement supérieur. C’est pourquoi le Parti libéral du Québec continuera de favoriser le développement de pôles d’enseignement supérieur en région. C’est nécessaire non seulement pour assurer un meilleur équilibre du bassin de main-d’œuvre partout au Québec, mais aussi pour soutenir la vitalité de nos régions. Il faut donner aux cégeps la souplesse dont ils ont besoin pour développer des offres de cours qui leur sont propres, notamment en soutenant la mise en place de programmes exclusifs à l’extérieur des grands centres. Tout cela en vue de donner la chance à chacun d’eux d’attirer plus d’étudiants, en continuant d’offrir de la formation préuniversitaire.
Une chose est sûre, cependant: dans les prochaines années, le nombre d’étudiants du réseau collégial augmentera sans que les infrastructures aient été suffisamment adaptées à cette réalité. Il est plus que nécessaire de donner un coup de main aux cégeps pour qu’ils soient en mesure de les accueillir adéquatement. C’est pourquoi nous nous assurerons de mettre à niveau les infrastructures du réseau en fonction des besoins réels. Nous ne voulons plus revivre des situations comme celle du Collège Dawson, où un projet d’agrandissement nécessaire a été annulé pour des considérations politiques, alors que les besoins étaient largement connus. D’ailleurs, nous travaillerons de concert avec le Collège Dawson pour remettre sur les rails le projet d’agrandissement.
Les décisions du gouvernement dans les derniers mois ont par ailleurs grandement éprouvé nos cégeps. Le gouvernement a été trop loin dans certaines mesures qu’il a prises, dans une optique de division linguistique de la population que nous croyons malsaine. Ainsi, un gouvernement libéral redonnera aux étudiants la possibilité de choisir l’institution collégiale qu’ils veulent fréquenter, peu importe leur langue. Nous nous assurerons que les mesures qui visent une meilleure connaissance du français par les étudiants des cégeps anglophones ne nuisent pas à leur réussite.
Il est nécessaire de mieux soutenir certaines catégories d’étudiants dans la poursuite de leurs études. Le Programme de bourses Perspective Québec annoncé par le gouvernement devait faire office de levier. Force est de constater que, malgré les intentions de départ, ce programme est mal ciblé et n’atteint pas les objectifs ciblés. Nous nous engageons à revoir le programme de bourses Perspective Québec de concert avec les intervenants du milieu collégial et universitaire, ainsi qu’avec les associations étudiantes, pour établir une formule plus consensuelle. De plus, l’accès à la maîtrise et au doctorat doit être facilité. C’est pourquoi nous travaillerons à augmenter le nombre de bourses disponibles pour soutenir ces étudiants dans les Fonds de recherche du Québec.
Du côté universitaire, les défis sont différents, mais tout aussi importants. Nous comprenons bien que le financement de nos universités demeure un enjeu majeur. Nous estimons que les étudiants ne devraient pas en payer le prix via les frais de scolarité. Cependant, nous souhaitons travailler avec les recteurs pour trouver des solutions à ces enjeux de financement, notamment pour assurer la transformation des infrastructures des universités dans une optique de transition énergétique.
Finalement, afin d’aider les étudiantes, nous rendrons les produits menstruels gratuits sur tous les campus des cégeps et des universités.
Source — Familles | Enseignement supérieur, P.46-48 Le livre libéral .
Le développement du réseau des cégeps et des universités a permis aux Québécoises et aux Québécois de se développer et à notre économie d’innover et d’évoluer. Ces réseaux sont malheureusement trop souvent tenus pour acquis. Leur rôle est pourtant essentiel, partout au Québec. Alors que nous vivons une pénurie de main-d’œuvre généralisée, nous devons considérer toute la richesse de l’apport du réseau d’enseignement supérieur. C’est pourquoi le Parti libéral du Québec continuera de favoriser le développement de pôles d’enseignement supérieur en région. C’est nécessaire non seulement pour assurer un meilleur équilibre du bassin de main-d’œuvre partout au Québec, mais aussi pour soutenir la vitalité de nos régions. Il faut donner aux cégeps la souplesse dont ils ont besoin pour développer des offres de cours qui leur sont propres, notamment en soutenant la mise en place de programmes exclusifs à l’extérieur des grands centres. Tout cela en vue de donner la chance à chacun d’eux d’attirer plus d’étudiants, en continuant d’offrir de la formation préuniversitaire.
Une chose est sûre, cependant: dans les prochaines années, le nombre d’étudiants du réseau collégial augmentera sans que les infrastructures aient été suffisamment adaptées à cette réalité. Il est plus que nécessaire de donner un coup de main aux cégeps pour qu’ils soient en mesure de les accueillir adéquatement. C’est pourquoi nous nous assurerons de mettre à niveau les infrastructures du réseau en fonction des besoins réels. Nous ne voulons plus revivre des situations comme celle du Collège Dawson, où un projet d’agrandissement nécessaire a été annulé pour des considérations politiques, alors que les besoins étaient largement connus. D’ailleurs, nous travaillerons de concert avec le Collège Dawson pour remettre sur les rails le projet d’agrandissement.
Les décisions du gouvernement dans les derniers mois ont par ailleurs grandement éprouvé nos cégeps. Le gouvernement a été trop loin dans certaines mesures qu’il a prises, dans une optique de division linguistique de la population que nous croyons malsaine. Ainsi, un gouvernement libéral redonnera aux étudiants la possibilité de choisir l’institution collégiale qu’ils veulent fréquenter, peu importe leur langue. Nous nous assurerons que les mesures qui visent une meilleure connaissance du français par les étudiants des cégeps anglophones ne nuisent pas à leur réussite.
Il est nécessaire de mieux soutenir certaines catégories d’étudiants dans la poursuite de leurs études. Le Programme de bourses Perspective Québec annoncé par le gouvernement devait faire office de levier. Force est de constater que, malgré les intentions de départ, ce programme est mal ciblé et n’atteint pas les objectifs ciblés. Nous nous engageons à revoir le programme de bourses Perspective Québec de concert avec les intervenants du milieu collégial et universitaire, ainsi qu’avec les associations étudiantes, pour établir une formule plus consensuelle. De plus, l’accès à la maîtrise et au doctorat doit être facilité. C’est pourquoi nous travaillerons à augmenter le nombre de bourses disponibles pour soutenir ces étudiants dans les Fonds de recherche du Québec.
Du côté universitaire, les défis sont différents, mais tout aussi importants. Nous comprenons bien que le financement de nos universités demeure un enjeu majeur. Nous estimons que les étudiants ne devraient pas en payer le prix via les frais de scolarité. Cependant, nous souhaitons travailler avec les recteurs pour trouver des solutions à ces enjeux de financement, notamment pour assurer la transformation des infrastructures des universités dans une optique de transition énergétique.
Finalement, afin d’aider les étudiantes, nous rendrons les produits menstruels gratuits sur tous les campus des cégeps et des universités.
Source — Familles | Enseignement supérieur, P.46-48 Le livre libéral .