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Soins spécialisés

Posté : 20 oct. 2022 21:46
par Parti Libéral
SOINS SPÉCIALISÉS

Par ailleurs, un nombre grandissant de Québécoises et de Québécois sont aux prises avec des enjeux de santé plus importants, alors que les listes d’attentes ont littéralement explosé au cours des dernières années dans plusieurs spécialités médicales. Un redressement de situation est plus que nécessaire pour diminuer les risques vécus par ces patients.

Faisant contrepoids au délestage effectué par les caquistes, le Parti libéral du Québec propose un grand rattrapage décliné en deux volets :
  • 1. Un blitz d’examens diagnostiques, par exemple pour le cancer du côlon, du poumon et du col de l’utérus;
    2. Une opération de rattrapage des chirurgies, notamment en matière de cancer et d’orthopédie.
Pour y arriver, il faut d’abord accroître la capacité du réseau de la santé. Pour ce faire, nous ajouterons 6 G$ d’investissements dans les infrastructures du réseau, notamment pour ajouter 4 000 lits. Le Québec compte actuellement 1,8 lit par millier d’habitants. Ces investissements nous permettront de nous ramener à un niveau comparable au reste du Canada et à celui des pays du G7. Cette mesure constitue une solution à moyen terme, mais il faudra aussi augmenter notre capacité à court terme. Nous conclurons des ententes avec un maximum de cliniques privées pour servir de soupape d’échappement au réseau de la santé. Ainsi, des patients pourront être traités gratuitement dans ces cliniques, plus rapidement.

D’autres mesures seront prises pour améliorer la transparence des données sur le cancer, au moyen d’une bonification du Registre du cancer, et pour développer une réelle stratégie sur les maladies orphelines. Finalement, il y a lieu de faciliter le don d’organes et de tissus. Pour ce faire, le Parti libéral du Québec entend instaurer une présomption de consentement en cas de décès.

Pour que tous ces efforts se transposent en soins supplémentaires pour les patients, le Québec doit donner un coup de barre en matière de main-d’œuvre. Cet enjeu n’est pas simple à traiter, mais il doit être envisagé de façon sérieuse sur plusieurs volets, notamment:
  • • en mettant fin au temps supplémentaire obligatoire;
    • en assurant de meilleures conditions de travail pour les infirmières en appliquant des ratios personnels-patients plus sécuritaires ;

    • en augmentant le nombre d’inscriptions en sciences infirmières et en médecine, notamment dans les régions ;

    • en triplant le nombre d’infirmières praticiennes spécialisées (IPS) dans le réseau d’ici 2030;

    • en accélérant l’obtention des certificats de sélection du Québec (CSQ) pour les travailleurs temporaires étrangers et les étudiants étrangers diplômés au Québec dans les domaines de la santé et des services sociaux;

    • en déployant une campagne de recrutement dans les autres provinces pour attirer au Québec du personnel déjà formé;

    • en coordonnant une offensive à l’étranger pour des catégories d’emploi particulièrement en demande comme les anesthésistes, les pharmaciens d’établissement, les inhalothérapeutes et les infirmières ;

    • en travaillant à accélérer la reconnaissance des diplômes étrangers.
Source — Santé et services sociaux | Soins spécialisés, P.27-28 Le livre libéral .