Soins de première ligne
Posté : 20 oct. 2022 21:29
Santé
Tout le monde souhaite vivre et vieillir en santé. Il est tout à fait normal de vouloir bénéficier de suivis et de soins au moment où ils sont nécessaires. Parce que le fait d’être en santé permet aux gens de profiter réellement de leur vie.
L’une des plus grandes critiques de la population envers le système de santé, c’est la difficulté d’accès à des soins pour des problèmes de santé mineurs, par exemple l’otite de son enfant, le suivi de son diabète ou le renouvellement d’un médicament. C’est ce qu’on appelle des soins de première ligne. Actuellement, près d’un million de personnes cherchent à avoir accès à un médecin de famille, soit plus du double qu’en 2018. Le taux d’inscription à un médecin de famille est à son niveau le plus bas des quatre dernières années alors qu’il avait cru de façon importante lors des trois années précédentes. On en est rendu à devoir prendre rendez-vous pour avoir accès à un sans-rendez-vous. Le tiers des super-cliniques, ouvertes 12 heures par jour et 7 jours sur 7, ont réduit leurs services. Le gouvernement de la Coalition Avenir Québec ne vise plus à fournir de médecins de famille à la population et mise sur un système téléphonique qui, dans les faits, se limite à être un service de sans-rendez-vous. Bref: il n’y a plus de solutions pour les familles, qui doivent trop souvent se tourner vers les urgences, faute de choix. Par ailleurs, le temps d’attente aux urgences a augmenté de plus de trois heures depuis 2018, annulant ainsi tous les progrès des dernières années. Il y a de moins en moins de solutions durables et les familles en ont assez d’attendre.
Le vieillissement de la population et l’accroissement de la prévalence des maladies chroniques fait en sorte que notre société en est à un tournant décisif. Il est inconcevable de revenir 20 ans en arrière en s’appuyant sur un modèle basé sur des consultations sans rendez-vous. Nous devons prioriser une approche misant sur la prise en charge réelle des patients, par des médecins de famille appuyés par d’autres professionnels de la santé formant une équipe de soins interdisciplinaire.
La science est claire: la prise en charge globale d’une personne est une clé importante pour prévenir des enjeux de santé et les guérir efficacement. C’est pourquoi le Parti libéral du Québec s’engage à offrir à tous les Québécoises et Québécois qui le souhaitent un médecin de famille.
Nous comprenons que l’accès à un médecin de famille est, pour les gens, un droit; il est donc nécessaire de reprendre le travail pour y arriver. Pourquoi insister sur les médecins de famille? Parce qu’une prise en charge tout au long de la vie permet de mieux prévenir des maladies, mais aussi d’éviter des hospitalisations. Ce qui est bon pour les patients est bon pour le système. Le défi est de taille, mais nous refusons de baisser les bras, au nom du million de personnes qui sont en attente actuellement.
Ceci dit, la nécessaire prise en charge des Québécois par un médecin de famille ne diminue en rien l’importance des autres professionnels de la santé, bien au contraire. Le médecin de famille doit jouer un rôle de pivot dans une réelle équipe interdisciplinaire, au sein de laquelle chaque intervenant effectue les tâches pour lesquelles il a été spécialement formé. Avoir accès à un médecin de famille ne signifie pas d’avoir toujours besoin de le consulter. Une fois le diagnostic établi, un pharmacien peut très bien être mis à contribution pour suivre la médication et son dosage. Parfois, un suivi particulier peut être effectué par un travailleur social ou une infirmière. Si nécessaire, le médecin reste cependant accessible et garde un œil sur la santé globale de ses patients.
Cette réalité est d’autant plus vraie pour les personnes qui souffrent de maladies chroniques ou de problèmes de santé mentale. Selon les dernières analyses de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), près d’un adulte sur cinq et un aîné sur deux vivent avec au moins deux maladies chroniques. Il est regrettable de laisser ces personnes sans suivi personnalisé. C’est pourquoi les personnes présentant des maladies chroniques, les aînés et les personnes souffrant de problèmes de santé mentale et les personnes vivant avec un handicap seront priorisées dans l’inscription à un médecin de famille.
Pour y arriver, il faut cependant opérer un virage majeur dans la façon dont les cliniques médicales sont gérées. Actuellement, la majorité des médecins de famille travaillent dans des groupes de médecine familiale (GMF) de trois types : les GMF réguliers, les super-cliniques (des GMF offrant des services supplémentaires) et les GMF universitaires, qui sont aussi des lieux d’enseignement pour les futurs médecins. Ces cliniques opèrent en fonction de règles prédéterminées par le gouvernement et reçoivent du financement de fonctionnement et du personnel.
L’objectif de la mise en place des GMF, il y a près de 20 ans, était d’offrir un point de service unique pour tous, par exemple pour une consultation médicale, une prise de sang, la validation des habitudes de vie avec un nutritionniste. Ce que nous souhaitons, c’est de revenir à l’essence de ce modèle, mais en l’adaptant aux réalités du 21e siècle. Tout d’abord, pour refléter vraiment le travail interdisciplinaire qui doit y être fait, nous allons renommer tous les types de GMF en Équipes Accès Santé. Ce changement, bien plus que cosmétique, vise à démontrer l’importance de l’ensemble de l’équipe dans la prise en charge de la santé globale de la population.
Il faut tout autant se pencher sur la composition de ces équipes. Nous allons ajouter au moins une infirmière praticienne spécialisée (IPS) dans chaque Équipes Accès Santé et revoir le ratio médecins-personnel soignant afin de nous assurer de mieux répondre aux réalités locales et aux objectifs d’interdisciplinarité. Les règles encadrant la gestion de ces cliniques seront aussi assouplies afin que des initiatives locales de prise en charge puissent émerger et favoriser l’interaction avec les CLSC. Le fardeau administratif de l’ensemble du personnel soignant sera réévalué pour s’assurer qu’un maximum de temps soit dédié aux soins, tout en permettant la collecte numérique des données pertinentes aux suivis qui sont nécessaires.
Cependant, pour s’assurer que notre objectif de travail en équipe soit réellement atteint, il faut faire plus. Les Équipes Accès Santé d’une même région auront une responsabilité territoriale auprès de la population et devront se concerter, au besoin, pour s’assurer de répartir le travail afin d’éliminer la liste d’attente dans leur région. Nous établirons, conjointement avec les GMF, des cibles progressives pour l’élimination des listes d’attentes dans chacune des régions. Des incitatifs financiers seront prévus pour les Équipes Accès Santé qui dépasseront les cibles déterminées en fonction du nombre de patients inscrits et de la liste d’attente du Guichet d’accès à un médecin de famille. Ces incitatifs pourront être utilisés pour mettre en place des projets-pilotes ou acheter du matériel technologique supplémentaire, par exemple. Ces mesures visent à soutenir l’innovation locale, et non à bonifier la rémunération du personnel médical.
Il est aussi nécessaire d’adapter le mode de financement des équipes pour favoriser le travail en interdisciplinarité. Cette dernière est difficilement envisageable si les professionnels, aussi nombreux soient-ils, travaillent en silo dans un même bureau. Elle correspond encore moins à des médecins qui se déchargent de tâches qu’ils ne souhaitaient pas effectuer auprès des autres professionnels. L’interdisciplinarité se caractérise plutôt par le partage des tâches entre professionnels en fonction de leurs compétences propres. De plus, il faudra mettre à jour le mode de rémunération des médecins de famille. Nous ferons une plus grande place à la rémunération basée sur l’inscription dans leur rémunération globale. Cependant, nous allons mettre en place un indicateur pour nous assurer que les patients soient réellement vus et non seulement inscrits, soit un taux d’accès.
Par ailleurs, il faut entamer une réelle réflexion, de concert avec les fédérations médicales, pour analyser le travail des médecins de famille dans les activités hospitalières, soit les activités médicales particulières (AMP). Au Québec, la participation des médecins de famille à ces activités est plus importante qu’ailleurs, et il est légitime de s’interroger sur la pertinence de ce partage de leur temps de travail alors que nous souhaitons favoriser une plus grande prise en charge de la population. Il faudra aussi s’assurer d’une meilleure répartition des médecins de famille sur le territoire.
Grâce à cette réorganisation et à un meilleur partage des tâches, un gouvernement libéral vise à augmenter le nombre de cliniques afin de réussir à déployer 400 Équipes Accès Santé partout au Québec. Nous travaillerons à ce que 100 de ces 400 Équipes soient aussi des super-cliniques, ouvertes 12 heures par jour et 7 jours sur 7. Rendues plus accessibles, ces super-cliniques serviront de soupapes pour diminuer la pression sur les urgences.
Avoir accès à un point de service, c’est bien, mais en 2022, nous devons nous propulser au 21e siècle. Il faut faciliter les échanges entre les patients et l’équipe de professionnels qui les prend en charge. C’est pourquoi nous allons mettre en place une application mobile qui permettra aux patients d’interagir avec les professionnels de son Équipe Accès Santé et d’accéder à des informations de santé au bout de ses doigts. Ce nouvel outil sera gratuit et facile d’utilisation pour tous. Loin de remplacer les contacts en personne, il permettra tout de même d’échanger par écrit avec des membres de l’équipe, d’avoir accès à des rendez-vous et de participer à des consultations à distance. Cette application sera le lieu tout désigné pour les personnes voulant consulter des informations sur leur état de santé, des informations d’ordre plus général et des guides d’autosoins.
Tout ce plan permettra de mettre de l’avant une approche plus globale, axée sur la prévention qui, à terme, diminuera la pression sur les services de première ligne.
Source — Santé et services sociaux | P.22-27 Le livre libéral .
Tout le monde souhaite vivre et vieillir en santé. Il est tout à fait normal de vouloir bénéficier de suivis et de soins au moment où ils sont nécessaires. Parce que le fait d’être en santé permet aux gens de profiter réellement de leur vie.
- Notre système de santé et de services sociaux n’est pas parfait. Cependant, le Parti libéral du Québec croit qu’il faut mettre tous les efforts nécessaires pour rendre à la population les soins et les services qui lui reviennent. Plus de la moitié du budget de dépenses du Québec est dévolu à la santé, il est donc normal que les attentes des citoyens soient élevées.
L’une des plus grandes critiques de la population envers le système de santé, c’est la difficulté d’accès à des soins pour des problèmes de santé mineurs, par exemple l’otite de son enfant, le suivi de son diabète ou le renouvellement d’un médicament. C’est ce qu’on appelle des soins de première ligne. Actuellement, près d’un million de personnes cherchent à avoir accès à un médecin de famille, soit plus du double qu’en 2018. Le taux d’inscription à un médecin de famille est à son niveau le plus bas des quatre dernières années alors qu’il avait cru de façon importante lors des trois années précédentes. On en est rendu à devoir prendre rendez-vous pour avoir accès à un sans-rendez-vous. Le tiers des super-cliniques, ouvertes 12 heures par jour et 7 jours sur 7, ont réduit leurs services. Le gouvernement de la Coalition Avenir Québec ne vise plus à fournir de médecins de famille à la population et mise sur un système téléphonique qui, dans les faits, se limite à être un service de sans-rendez-vous. Bref: il n’y a plus de solutions pour les familles, qui doivent trop souvent se tourner vers les urgences, faute de choix. Par ailleurs, le temps d’attente aux urgences a augmenté de plus de trois heures depuis 2018, annulant ainsi tous les progrès des dernières années. Il y a de moins en moins de solutions durables et les familles en ont assez d’attendre.
Le vieillissement de la population et l’accroissement de la prévalence des maladies chroniques fait en sorte que notre société en est à un tournant décisif. Il est inconcevable de revenir 20 ans en arrière en s’appuyant sur un modèle basé sur des consultations sans rendez-vous. Nous devons prioriser une approche misant sur la prise en charge réelle des patients, par des médecins de famille appuyés par d’autres professionnels de la santé formant une équipe de soins interdisciplinaire.
La science est claire: la prise en charge globale d’une personne est une clé importante pour prévenir des enjeux de santé et les guérir efficacement. C’est pourquoi le Parti libéral du Québec s’engage à offrir à tous les Québécoises et Québécois qui le souhaitent un médecin de famille.
Nous comprenons que l’accès à un médecin de famille est, pour les gens, un droit; il est donc nécessaire de reprendre le travail pour y arriver. Pourquoi insister sur les médecins de famille? Parce qu’une prise en charge tout au long de la vie permet de mieux prévenir des maladies, mais aussi d’éviter des hospitalisations. Ce qui est bon pour les patients est bon pour le système. Le défi est de taille, mais nous refusons de baisser les bras, au nom du million de personnes qui sont en attente actuellement.
Ceci dit, la nécessaire prise en charge des Québécois par un médecin de famille ne diminue en rien l’importance des autres professionnels de la santé, bien au contraire. Le médecin de famille doit jouer un rôle de pivot dans une réelle équipe interdisciplinaire, au sein de laquelle chaque intervenant effectue les tâches pour lesquelles il a été spécialement formé. Avoir accès à un médecin de famille ne signifie pas d’avoir toujours besoin de le consulter. Une fois le diagnostic établi, un pharmacien peut très bien être mis à contribution pour suivre la médication et son dosage. Parfois, un suivi particulier peut être effectué par un travailleur social ou une infirmière. Si nécessaire, le médecin reste cependant accessible et garde un œil sur la santé globale de ses patients.
Cette réalité est d’autant plus vraie pour les personnes qui souffrent de maladies chroniques ou de problèmes de santé mentale. Selon les dernières analyses de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), près d’un adulte sur cinq et un aîné sur deux vivent avec au moins deux maladies chroniques. Il est regrettable de laisser ces personnes sans suivi personnalisé. C’est pourquoi les personnes présentant des maladies chroniques, les aînés et les personnes souffrant de problèmes de santé mentale et les personnes vivant avec un handicap seront priorisées dans l’inscription à un médecin de famille.
Pour y arriver, il faut cependant opérer un virage majeur dans la façon dont les cliniques médicales sont gérées. Actuellement, la majorité des médecins de famille travaillent dans des groupes de médecine familiale (GMF) de trois types : les GMF réguliers, les super-cliniques (des GMF offrant des services supplémentaires) et les GMF universitaires, qui sont aussi des lieux d’enseignement pour les futurs médecins. Ces cliniques opèrent en fonction de règles prédéterminées par le gouvernement et reçoivent du financement de fonctionnement et du personnel.
L’objectif de la mise en place des GMF, il y a près de 20 ans, était d’offrir un point de service unique pour tous, par exemple pour une consultation médicale, une prise de sang, la validation des habitudes de vie avec un nutritionniste. Ce que nous souhaitons, c’est de revenir à l’essence de ce modèle, mais en l’adaptant aux réalités du 21e siècle. Tout d’abord, pour refléter vraiment le travail interdisciplinaire qui doit y être fait, nous allons renommer tous les types de GMF en Équipes Accès Santé. Ce changement, bien plus que cosmétique, vise à démontrer l’importance de l’ensemble de l’équipe dans la prise en charge de la santé globale de la population.
Il faut tout autant se pencher sur la composition de ces équipes. Nous allons ajouter au moins une infirmière praticienne spécialisée (IPS) dans chaque Équipes Accès Santé et revoir le ratio médecins-personnel soignant afin de nous assurer de mieux répondre aux réalités locales et aux objectifs d’interdisciplinarité. Les règles encadrant la gestion de ces cliniques seront aussi assouplies afin que des initiatives locales de prise en charge puissent émerger et favoriser l’interaction avec les CLSC. Le fardeau administratif de l’ensemble du personnel soignant sera réévalué pour s’assurer qu’un maximum de temps soit dédié aux soins, tout en permettant la collecte numérique des données pertinentes aux suivis qui sont nécessaires.
Cependant, pour s’assurer que notre objectif de travail en équipe soit réellement atteint, il faut faire plus. Les Équipes Accès Santé d’une même région auront une responsabilité territoriale auprès de la population et devront se concerter, au besoin, pour s’assurer de répartir le travail afin d’éliminer la liste d’attente dans leur région. Nous établirons, conjointement avec les GMF, des cibles progressives pour l’élimination des listes d’attentes dans chacune des régions. Des incitatifs financiers seront prévus pour les Équipes Accès Santé qui dépasseront les cibles déterminées en fonction du nombre de patients inscrits et de la liste d’attente du Guichet d’accès à un médecin de famille. Ces incitatifs pourront être utilisés pour mettre en place des projets-pilotes ou acheter du matériel technologique supplémentaire, par exemple. Ces mesures visent à soutenir l’innovation locale, et non à bonifier la rémunération du personnel médical.
Il est aussi nécessaire d’adapter le mode de financement des équipes pour favoriser le travail en interdisciplinarité. Cette dernière est difficilement envisageable si les professionnels, aussi nombreux soient-ils, travaillent en silo dans un même bureau. Elle correspond encore moins à des médecins qui se déchargent de tâches qu’ils ne souhaitaient pas effectuer auprès des autres professionnels. L’interdisciplinarité se caractérise plutôt par le partage des tâches entre professionnels en fonction de leurs compétences propres. De plus, il faudra mettre à jour le mode de rémunération des médecins de famille. Nous ferons une plus grande place à la rémunération basée sur l’inscription dans leur rémunération globale. Cependant, nous allons mettre en place un indicateur pour nous assurer que les patients soient réellement vus et non seulement inscrits, soit un taux d’accès.
Par ailleurs, il faut entamer une réelle réflexion, de concert avec les fédérations médicales, pour analyser le travail des médecins de famille dans les activités hospitalières, soit les activités médicales particulières (AMP). Au Québec, la participation des médecins de famille à ces activités est plus importante qu’ailleurs, et il est légitime de s’interroger sur la pertinence de ce partage de leur temps de travail alors que nous souhaitons favoriser une plus grande prise en charge de la population. Il faudra aussi s’assurer d’une meilleure répartition des médecins de famille sur le territoire.
Grâce à cette réorganisation et à un meilleur partage des tâches, un gouvernement libéral vise à augmenter le nombre de cliniques afin de réussir à déployer 400 Équipes Accès Santé partout au Québec. Nous travaillerons à ce que 100 de ces 400 Équipes soient aussi des super-cliniques, ouvertes 12 heures par jour et 7 jours sur 7. Rendues plus accessibles, ces super-cliniques serviront de soupapes pour diminuer la pression sur les urgences.
Avoir accès à un point de service, c’est bien, mais en 2022, nous devons nous propulser au 21e siècle. Il faut faciliter les échanges entre les patients et l’équipe de professionnels qui les prend en charge. C’est pourquoi nous allons mettre en place une application mobile qui permettra aux patients d’interagir avec les professionnels de son Équipe Accès Santé et d’accéder à des informations de santé au bout de ses doigts. Ce nouvel outil sera gratuit et facile d’utilisation pour tous. Loin de remplacer les contacts en personne, il permettra tout de même d’échanger par écrit avec des membres de l’équipe, d’avoir accès à des rendez-vous et de participer à des consultations à distance. Cette application sera le lieu tout désigné pour les personnes voulant consulter des informations sur leur état de santé, des informations d’ordre plus général et des guides d’autosoins.
Tout ce plan permettra de mettre de l’avant une approche plus globale, axée sur la prévention qui, à terme, diminuera la pression sur les services de première ligne.
Source — Santé et services sociaux | P.22-27 Le livre libéral .