Logement sociaux - aider les locataires démunis plutôt que subventionner le béton
Posté : 14 oct. 2022 12:05
3.4.4 Aider les locataires démunis plutôt que subventionner le béton
ATTENDU QUE :
Il y a un manque de logements locatifs pour les personnes à revenus modestes. Selon la SCHL, en 2020, le taux d’inoccupation des logements
abordables à Montréal était de 1,6 % pour les ménages de revenus inférieurs à 25 000 $ (loyers inférieurs à 625 $) et de 1,4 % pour les ménages entre 25 000 $ et 36 000 $ (loyers entre 625 $ et 899 $).
De 1996 à 2019, les revenus moyens après impôt des locataires ont augmenté beaucoup plus rapidement que le loyer moyen au Québec.
Source extrait — Libérer l’investissement pour offrir des logements abordables, Plateforme Liberté 22 p,19.
ATTENDU QUE :
- L’État est un propriétaire éloigné du terrain qui manque d’incitatifs pour entretenir correctement les HLM.
Le coût d’une nouvelle unité de HLM est d’au moins 50 % plus élevé qu’une série de nouvelles unités privées de capacité comparable. La gestion publique fournit moins d’incitatifs pour contrôler les coûts et les HLM sont toujours beaucoup plus dispendieux que les logements privés.
Le logement dit « social » et subventionné n’est pas une solution pour résoudre tous les problèmes. Ce type d’habitation ne règle pas les problèmes rencontrés par le locataire moyen. Il est cependant une solution pour les gens qui ont des problèmes particuliers auxquels le marché ne répond pas adéquatement : incapacités motrices, santé mentale fragile, toxicomanie, familles très nombreuses et incapacité de travail.
À montant égal, les subventions « à la personne » permettent de satisfaire quatre fois plus de bénéficiaires que les subventions « à la brique ». Il est donc plus judicieux pour nos gouvernements de verser un supplément aux familles à faible revenu plutôt que de subventionner le logement dit « social ».
- Préférera aider les gens qui ont des problèmes spécifiques pour accéder au marché locatif et le fera par des allocations ciblées et dans le cadre des programmes existants d’allocation-logement ou de supplément au loyer plutôt qu’en subventionnant la construction de HLM supplémentaires. Ces locataires en difficulté pourront ainsi choisir plus facilement le lieu de vie qui leur convient. Cela leur évitera aussi d’attendre des années sur des listes de gens admissibles où ceux qui sont servis ont souvent des passe-droits.
Réduira les coûts de construction de nouvelles unités de logements locatifs, HLM inclus. Des économies significatives pourraient être obtenues en dérèglementant l’industrie de la construction et en révisant certaines dispositions du Code de construction qui restreignent inutilement la polyvalence des travailleurs sur les chantiers. De plus, les vieux immeubles ne peuvent pas être raisonnablement rénovés selon toutes les normes coûteuses de ce Code.
Il y a un manque de logements locatifs pour les personnes à revenus modestes. Selon la SCHL, en 2020, le taux d’inoccupation des logements
abordables à Montréal était de 1,6 % pour les ménages de revenus inférieurs à 25 000 $ (loyers inférieurs à 625 $) et de 1,4 % pour les ménages entre 25 000 $ et 36 000 $ (loyers entre 625 $ et 899 $).
De 1996 à 2019, les revenus moyens après impôt des locataires ont augmenté beaucoup plus rapidement que le loyer moyen au Québec.
Source extrait — Libérer l’investissement pour offrir des logements abordables, Plateforme Liberté 22 p,19.